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 Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]

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4 participants
AuteurMessage
Pamela Isley

Poison Ivy
Pamela Isley

Messages : 58
Pouvoir : Mutée
Chimère végétale
- Photosynthèse
- Vitalité
- Condition physique surhumaine
- Immunité aux toxines, poisons, etc.
- Contact empoisonné
- Phéromone de contrôle
- Création de drogues
- Cryptobiose
- Connexion végétale
Magie végétale
- Phytokinésie
- Création de végétaux
- Symbiote végétal
- Perception Extra-Sensorielle
- Avatar végétal
Localisation : New Eden (anciens Flushing Meadows Corona et Kissena Parks), Mutant Town (Queens)
Date d'inscription : 19/12/2020

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MessageSujet: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptySam 19 Déc - 19:34

Isley, Pamela Maggie Geha

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Infos générales
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Nom :
Pamela Lillian Isley
Autre(s) identité(s) :
Poison Ivy (pseudonyme)
L’Empoisonneuse (surnom médiatique)
Détenue/patiente #66181-M (matricule à Rikers Island)
Age :
La trentaine (née le 04/04/1988)
Groupe :
Maraudeurs
Origines :
Américaine
Métier/études :
Pamela Isley est docteure en Biochimie, avec une thèse sur les phéromones, et botaniste, possiblement la plus grande experte au monde. Cependant, elle dispose aussi d’un casier judiciaire et "criminelle" voire "écoterroriste" sont également des activités qui peuvent lui être attribuées.
Signalement :
Trentenaire svelte de 178cm pour 54kg environ, silhouette en sablier, chevelure rousse généralement longue et parfois entremêlée de lianes et de fleurs, éventuelles peau verte et tenues végétales, comportements pouvant être extrêmement variables depuis la séduction jusqu’à la passivité.

Mes capacités


Entraînements :
Pendant des années, la patiente a eu une pratique régulière de la natation, de l’escalade, de l’athlétisme et du muay-thaï. Sans atteindre un niveau compétitif dans ces disciplines, elle s’y débrouillait bien. Cependant, désormais que ses capacités sont renforcées par ses pouvoirs, elle peut dépasser les records olympiques et devenir un danger même pour un artiste martial entrainé. La patiente peut porter trois centaines de kilogrammes, sprinter à une centaine de kilomètres par heure, nager jusqu’à une vingtaine de kilomètres par heure ou encore sauter en hauteur jusqu’à une demi-douzaine de mètres.

Connaissances :
La patiente est dotée d’un intellect extrêmement développé et a reçu une éducation universitaire. Elle est docteure en biochimie avec une thèse sur les phéromones et est considérée comme l’un des plus grands experts en botanique au monde. Tout cela lui donne des connaissances avancées d’herboriste, de chimiste et de botaniste.

Pouvoir(s) :
La patiente est une chimère génétique, dont l’organisme dispose de cellules humaines et de cellules végétales. Du fait, elle peut pratiquer de la photosynthèse. A l’instar des arbres, la patiente peut faire varier sa concentration de chlorophylle, aboutissant à un verdissement de son épiderme ou à un retour à une couleur plus humaine.
Pleinement "nourrie", la patiente dispose d’une vitalité surhumaine, pouvant se passer de nourriture classique possiblement indéfiniment et ayant un apport énergétique constant tant qu’elle est suffisamment exposée à la lumière.
En pleine possession de sa vitalité, la patiente dispose d’une condition physique surhumaine. Elle a une endurance de plusieurs heures pour un effort intense, peut encaisser les coups donnés par des artistes martiaux d’élite voire des surhumains mineurs, même si ces derniers la projettent à travers vitres et briques, ainsi que des munitions d’armes de poing et d’épaules n’étant pas perforantes. Elle pourrait également survivre à des explosions capables de souffler de petits bâtiments comme à l’effondrement de ces derniers. Sa force et son agilité physiques sont également exceptionnelles, étant trois fois plus importantes que celle d’une athlète de sa taille, son poids et sa constitution.
Ensuite, quel que soit son état de nutrition, la patiente possède une immunité complète à la quasi-totalité des types de toxines, venins, poisons, drogues, maladies et virus connus. Celle-ci passe soit par l’hybridation, la « partie végétale » étant généralement insensible aux molécules nuisibles aux tissus animaux et réciproquement, soit par une capacité de chimiobiose, permettant l’adaptation de l’organisme afin d’être porteur sain de la substance chimique et de pouvoir la reproduire. Le Dr Parsons, premier à avoir analysé l’un de ses échantillons sanguins, a annoté que la patiente "devrait être morte un millier de fois" car "son sang est une mer de toxine" capable de "décimer un régiment".
Même les huiles naturelles comme les sécrétions corporelles que le corps de la patiente produit sont imprégnées de toxines biochimiques, bien que la patiente puisse en réduire la concentration jusqu’à nullifier les effets. Certaines nécessitent un simple contact épidermique tandis que d’autres doivent passer par un échange de fluide, prenant généralement la forme d’un baiser. A moins que la patiente ne se concentre comme explicité précédemment, le mélange de toxines exsudé déclenche une réaction allergique extrêmement irritante et pouvant se surinfecter, nommée dermatite de contact, qui apparait après une à deux secondes. Celle-ci est suffisamment virulente pour contaminer l’entièreté du corps d’un être humain normalement constitué ayant touché le sujet. Dans les cas courants, elle disparait après deux à cinq semaines. Le contact direct avec son sang, lui, entraine une réaction simili-acide avec une DL100 de 5ml, elle aussi capable d’affecter les espèces extraterrestres et même les végétales.
Cela étant, beaucoup estiment que la plus dangereuse capacité de la patiente est sa phéromone de contrôle. Après une première étape de sensibilisation, où un échange de fluide l’amène à assimiler la phéromone normalement, l’infecté obéira naturellement à ce que lui demande la patiente et le fera même si c’est de mauvaise grâce. Afin de percevoir les phéromones volatiles qu’elle dégage et de rester sous son influence, l’infecté doit recevoir l’ordre de la patiente en personne, suite à quoi il essayera d’accomplir sa mission même s’il est seul. Une fois coupée de la présence de la patiente, l’infecté mettra autant de temps à se débarrasser de son influence qu’il en a passé sous celle-ci ; avec un maximum d’une journée. Les résistances psychiques classiques ainsi que les protections contre les toxines et autres venins n’ont cependant aucun effet du fait du biais physique et naturel des phéromones, à l’inverse de masques à gaz et autres protections des chimiorécepteurs olfactifs. Une volonté hors du commun peut également permettre de résister à l’influence.
Par ses connaissances en biochimie et sa capacité de chimiobiose, la patiente est également en mesure de créer des drogues plus ou moins courantes. Du sérum de vérité à l’anesthésiant en passant par des substances psychotropes et hallucinogènes, la plupart de ses possibilités passent par un échange de fluide. Les effets des drogues sont les mêmes que leurs versions normales.
Parallèlement à la chimiobiose, l’organisme de la patiente est capable d’entrer en cryptobiose. Pour en sortir, il devra avoir accès à une quantité suffisante d’eau. Evidemment, de trop grands dommages entraineraient potentiellement l’incapacité de relancer les processus vitaux. Ainsi, si cet état de stase permettrait de résister à des morts comme la dessication ou l’hypothermie, il ne serait pas efficace contre la décapitation par exemple.
Enfin, le chimérisme de la patiente l’a connectée aux monde végétal. Celui-ci l’influence émotionnellement, pouvant par exemple la rendre énergique et heureuse s’il est luxuriant ou au contraire folle de rage et de haine s’il est en souffrance. Cette connexion empathique a amené la patiente à pratiquer la magie chamanique et à se lier aux éléments végétaux.

La plus importante capacité ainsi acquise est la Phytokinésie. Par simple volonté, la patiente est capable de contrôler les formes de vie végétales. Elle peut leur permettre de se déplacer, d’attaquer et d’entraver avec une souplesse insoupçonnée et une résistance adéquate à leur matériau. Les plantes étant des êtres vivants, elles sont capables de gérer leurs propres mouvements ainsi la patiente transmet son ordre et celles-ci l’accomplissent à leur manière ; cela rend impossible toute manœuvre trop fine. Plus incroyable, la patiente peut influencer la croissance végétale et littéralement faire apparaitre des plantes géantes en quelques dizaines de secondes. Cependant, la magie puise dans les forces de la patiente et, au maximum de ses capacités afin de contrôler toutes les plantes sur 1km de rayon, celle-ci commencerait à être consumée après plusieurs dizaines de minutes.
En combinant ses capacités de biochimie,  de botanique et de Phytokinésie, la patiente a été capable de créer de nouvelles espèces de plantes par hybridation d’existantes, parfois avec des animaux, et de ramener à la vie des plantes depuis longtemps éteintes. Il faut cependant noter qu’elle n’invente rien et se contente de combiner des caractéristiques préexistantes. On trouvera ainsi des plantes carnivores géantes capables de mordre avec une pression de près d’une tonne, à l’instar d’une gueule d’alligator, des ronces aux épines en dents de scie de plusieurs centimètres pouvant être empoisonnées ou encore des vignes et des troncs d’une résistance proche de l’acier.
Le principal hybride est la "tenue" que revêt la patiente, une forme symbiotique de sumac grimpant, aussi connu comme poison ivy. Lorsqu’on les touche, ces feuilles déclenchent une dermatite de contact similaire à celle naturellement exsudée par la patiente. En usant de sa Phytokinésie, la patiente est à même de manipuler le symbiote afin de disposer de membres supplémentaires d’une force similaire à la sienne ou bénéficiant de caractéristiques d’espèces inédites (comme la gueule d’alligator ou la dureté proche de l’acier, par exemple).
Le lien de la patiente avec le monde végétal va plus loin encore. Les végétaux étant capables de percevoir les vibrations à l’instar des tympans humains, elle peut entendre à travers eux et sentir le contact de la lumière à défaut de la voir. Cela la dote d’une perception extra-sensorielle.
En se concentrant sur ce lien, la patiente peut canaliser sa conscience dans les plantes afin de se créer un corps de substitution à travers elles, créant un avatar végétal. Capable de parler, de toucher d’entendre, cet avatar est cependant aveugle bien qu’il puisse percevoir la lumière par le toucher. En puisant dans l’énergie des autres plantes, elle pourrait maintenir indéfiniment cette forme mais, sans cela, elle serait limitée à plusieurs jours.

Enfin, les faiblesses de la patiente sont principalement liées à celles de plantes et des toxines. La privation de lumière entraine l’affaiblissement de la physiologie et des capacités physiques surhumaines tandis que la déshydratation aura des effets plus dévastateurs encore sur la patiente que sur un humain normal. Ses créations et elles sont également particulièrement vulnérables aux énergies thermiques. Côté toxines, elles peuvent être contrées par des capacités ou des équipements adaptés. Evidemment, un environnement dénué de végétaux l’empêchera d’user de ceux-ci tandis que son empathie avec ces derniers peut être retournée contre elle en obstruant son jugement.

Recensement :
Aux exceptions de la cryptobiose, de la PES et de l’avatar, les pouvoirs de la patiente ont été étudié durant le suivi médical apporté après sa transformation puis de celui de son internement. Ils sont donc connus du gouvernement et des forces de l’ordre.

Ce que je suis


La patiente est psychologiquement instable. Aux traumas causés par son passé se sont ajoutés des effets secondaires de sa mutation et son lien avec la magie, rendant son traitement psychiatrique beaucoup plus compliqué.
Cependant, le suivi de la patiente durant son internement a permis de mettre en lumière plusieurs troubles qui entachent sa personnalité.

Le plus manifeste d’entre eux provient du lien entre la patiente et le monde végétal. Celui-ci nait tout d’abord d’un transfert émotionnel : la patiente a grandi dans une distanciation émotionnelle avec ses parents et reporté son affection sur les plantes dont elle s’occupait pour le loisir. Par la suite, elle a reproduit ce schéma et transformé une nature timide et recluse en un paradoxe mêlant un comportement altruiste et antisocial : elle tend à manquer de considération pour les autres individus et à être préjudiciable à la collectivité, plus par négligence qu’intentionnellement même si cela peut arriver, alors même qu’elle éprouve le besoin intime d’aider ; besoin plus tourné vers les plantes que vers les autres êtres humains. Quoi qu’elle puisse en dire, la patiente n’a pas perdu la capacité à s’attacher à d’autres personnes. Cependant, la principale occurrence de cela a été sa première relation de couple, dont la fin a déclenché un traumatisme supplémentaire puisqu’elle a abouti à la mutation de la patiente.
Mutation qui a créé un lien psychique avec le monde végétal. Celui-ci amène désormais la patiente à percevoir les plantes comme des personnes lui étant liées et à s’occuper d’elles comme de la famille qu’elle n’a jamais eue. Elle axe sa vie autour de cette relation et alimente son propre trouble par l’isolement comme le conflit que cela l’amène à entretenir avec tout ce qui est extérieur au monde qu’elle se construit. Ce conflit peut prendre diverses formes car la patiente cherche à le régler par la manipulation tout en étant prête à avoir recourt à la violence si elle ne perçoit aucune autre alternative. Elle ne s’engage que rarement dans des interactions sociales sans objectif précis et adopte généralement le comportement d’une femme fatale, physiquement féminine et moralement séductrice, qui use de charmes et de mensonges afin d’accroitre son emprise sur autrui. Dans tous les cas, la patiente tend à s’enfermer dans un cercle vicieux où le conflit qu’elle entretient avec les autres l’amène à toujours plus se détourner d’eux et à toujours plus se tourner vers les plantes.

Pour la patiente, les plantes ont toujours été là pour elle, contrairement aux humains. Cette relation placébo peut originellement être un palliatif a un sentiment d’abandon et de solitude comme à une peur de ceux-ci. Comme dit plus haut, la patiente est capable de s’attacher sincèrement à d’autres individus. Dans un tel cas, elle se montre alors protectrice voire maternelle et capable de beaucoup pour s’assurer du bien-être desdits individus. Ce comportement semble plus proche de sa personnalité d’origine mais est d’autant plus rare que la seule personne connue à en avoir bénéficié l’a trahie.
Ainsi, les plantes sont les principales bénéficiaires de cet aspect de la patiente ; tout particulièrement celles qu’elle considère comme "ses enfants". Ayant le pouvoir de faire naitre et grandir des végétaux, elle développe envers eux les mêmes réactions qu’une mère envers sa progéniture. Cependant, l’exemple maternel ayant été défaillant, la patiente n’agit que dans l’idée de ce qui est bien et peut commettre des impairs, notamment concernant la privation de liberté. S’ils sont inconsistants sur des plantes, ils peuvent s’avérer grandement problématique sur des êtres humains.

En effet, la patiente n’a pas grande considération pour le libre-arbitre. Lorsqu’on lui demande si elle y croit, elle répond "évidemment, je n’ai pas le choix". L’irone de cette tentative d’humour traduit une approche du monde basée sur des rapports de force. Une grande partie de la vie de la patiente s’est faite sans qu’elle ait son mot à dire, subissant les décisions des autres et s’y conformant. Lors de son suivi psychiatrique, elle a montré ce même comportement de soumission tout en essayant d’user de ses charmes et de son intelligence afin de renverser la situation. Il semble ainsi probable que l’usage de ses comportements manipulateurs soit une réponse à cette vision du monde.
Evidemment, celle-ci n’a fait que s’empirer avec sa mutation. Prenant pour exemple la domination du monde animal sur le monde végétal, la patiente s’est persuadée que l’influence des autres est supérieure à la volonté de l’individu et n’hésite donc plus à contraindre les autres à accomplir ses désirs. Cette inégalité, parfaitement normale à ses yeux, complique grandement les interactions avec la patiente et entraine une surexploitation de ses pouvoirs d’influence.

Cependant, cette attitude n’est pas à seule à nuire à la fiabilité de la patiente. N’ayant jamais connu d’environnement stable sur du long terme, elle s’est développée d’une manière instable elle-même. En plus des tendances à nuire à la collectivité par négligence, elle semble posséder une forme d’hypersensibilité le plus souvent invisible à l’extérieur, par dyssynchronie. Cette incapacité à gérer ses émotions peut changer sa nature douce et pacifique en quelque chose de plus colérique et rancunière. Bien que les sports de combat aient canalisé cet aspect de sa personnalité, il peut tout de même refaire surface de manière plus ou moins violente. Disposant d’une grande facilité à justifier ses comportements à posteriori, la patiente trouvera toujours une explication pour chercher à convaincre de la justesse, ou de la cohérence, de son acte.
Les choses se compliquent du fait de l’empathie végétale. Désormais que l’environnement naturel influence également les émotions de la patiente, celle-ci est encore plus instable. De manière générale, l’impact émotionnel est assez discret : elle est plus heureuse dans un parc bien portant et plus triste dans un environnement où les plantes sont isolées, plus apathique dans un lieu dénué de végétation… Cependant, les contrecoups psychiques forts peuvent déclencher de véritables crises : par exemple, de vives souffrances végétales autour d’elle peuvent faire ressortir les pires aspects de sa personnalité, alimentant rage voire cruauté sous couvert de vengeance. Jusqu’ici, une seule situation a amené la patiente dans de tels retranchement et, en règle générale, la peur de l’arrivée d’une situation aussi douloureuse pour ses plantes suffit à contraire la patiente à l’abandon. Enfin, l’empathie végétale entraine chez la patiente un trouble affectif saisonnier, celle-ci manifestant une hypersomnie, une diminution d’énergie, une perte d’intérêt, une tendance à l’isolement et une diminution de la libido à mesure que le monde végétal s’endort pour passer l’hiver.

En conclusion, la patiente mérite sa place dans une institution psychiatrique. Qu’il s’agisse de son lien avec le monde végétal, de ses problèmes d’abandon, de son rapport au libre-arbitre ou de son absence de stabilité mentale, elle tend à s’enfermer et à être enfermée par ses pouvoirs mutants dans son esprit et le monde qu’elle s’y construit.
Cependant, il me semble important de notifier que la patiente conserve une considération pour la vie, qu’elle soit végétale ou humaine. Malgré la difficulté que cela peut présenter du fait de ses capacités et de ses troubles, la patiente rechigne à mutiler ou tuer d’autres individus. Son envie d’aider pourrait même l’amener à prendre sous son aile des individus dans le besoin ainsi n’est-elle pas au-delà de toute réhabilitation.


Histoire


Quelle est mon histoire ? Les questions apportent des problèmes. Je vais vous répondre, néanmoins.
Je vais vous raconter ma vie, afin que vous puissiez vous décider.

Nous sommes en 2000. J’ai douze ans. Le jardin est beau, je suis contente. Des inconnus y entrent. Ils portent les uniformes du Seattle Police Department. Ils me demandent si je suis toute seule. Ils m’effraient mais je trouve le courage de leur répondre. Papa n’est pas là. Il n’est pas souvent là. Et il a toujours été clair : les questions apportent des problèmes. Je ne veux pas de problèmes. Les policiers insistent, ils veulent savoir s’il y a quelqu’un d’autre. Je dis non. Je mens. L’un d’eux met un genou au sol, je me tasse sur moi-même. Il me dit qu’il est désolé. Il me présente ses condoléances. Je me permets de demander si mes plantes seront encore plus belles du fait que Papa soit mort, il me l’avait promis quand c’était Maman. Ils ne savent pas quoi répondre et me disent qu’ils ne savent pas si je vais pouvoir rester ici. Papa avait raison : les questions apportent des problèmes. Je regarde une dernière fois mon beau jardin.

Nous sommes en 2019. J’ai trente-et-un ans. Le jardin est beau, je suis contente. Je suis internée dans le département pour malades mentaux du George Motchan Detention Center de Rikers Island. J’ai accepté de suivre une thérapie en échange du droit d’aider les jardiniers de l’île à s’occuper de ses jardins et de ses serres. Cela fait huit mois que je n’ai pas eu de sanctions disciplinaires. La dernière m’a été donnée à cause d’une codétenue occupée à torturer un pissenlit en se demandant si quelqu’un "l’aimait un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout". Je l’ai désarmée et ai soignée sa victime mais le bracelet inhibiteur m’empêche de réduire la dangerosité de mes poisons. Depuis cette altercation, mon psychiatre trouve que je fais des progrès. Evidemment, il ne comprend pas. Aucun humain ne comprend. Peut-être qu’aucun humain n’est capable de comprendre. Je me détourne de mon œuvre pour retourner en cellule.

Nous sommes en 2006. J’ai dix-huit ans. Tous les matins, je fais du jogging. Tous les jours, je fais soit de la natation, soit de l’escalade soit de la boxe thaïlandaise. Tous les soirs, je rentre auprès des membres de ma famille d’accueil. Je ne suis pas attachée à eux. Pas plus qu’aux précédents. Tous comprenaient que je sois "timide et recluse". Tous m’ont toujours laissée "avancer à mon rythme". Cela me va, tant que je peux m’occuper de leurs végétaux. Aujourd’hui, ils sont fiers de moi. Je viens de terminer l’ennuyeux secondaire et j’ai obtenu une place à l’Université de New York pour un baccalauréat en chimie. Ils sont tristes que je parte mais fiers que je réussisse à le faire ainsi. Je vais leur manquer. Eux ne me manqueront pas. Pas plus que les précédents.

Nous sommes en 2018. J’ai trente ans. Le jardin est beau, je suis contente. Des inconnus y entrent. Ils portent les uniformes du New York Police Department. Ils m’ordonnent de mettre les mains en l’air, armes dégainées, et m’arrêtent pour utilisation de pouvoirs dans un but coercitif et sabotage industriel. Ils ne m’effraient pas mais je lève tout de même les mains. Il suffit qu’ils m’approchent suffisamment et un baiser règlera le problème. Lorsque l’un d’eux le fait, mes lèvres ne rencontrent que la crosse de son arme. Il y a plus de surprise que de douleur. Il n’y a pas de douleur, à dire vrai. Tête légèrement penchée en arrière, je reste immobile. L’officier recule, surpris et effrayé. L’un de ses collègues ouvre le feu. Il y a plus de douleur que de surprise, cette fois, mais moins de douleur qu’il ne devrait, je suppose. Je me plie en deux, mains toujours levées. L’officier m’attrape par un poignet. Il hurle. Il se recule. Je relève la tête. J’aperçois l’empoisonnement se propager le long de son bras. Il tombe. Les balles font mal. Moins qu’elles le devraient, je suppose. Les coups de feu raisonnent. Moins qu’ils le devraient, je suppose. Je suis sonnée. Je titube. Je tends une main. Les plantes jaillissent. Les coups de feu cessent. Difficilement, je me reprends. Je les regarde s’agiter, immobilisés. Ils me disent que d’autres vont venir. Je leur explique que je veux bien faire. Améliorer le monde.

Nous sommes en 2009. J’ai vingt-et-un ans. Je suis stressée alors que je m’adresse à mes camarades. Je suis bachelière de chimie à l’université de New York et m’apprête à entamer un passage au doc. Celui-ci me permettra de faire ma maitrise en deux ans et de réutiliser les articles écrits pour un doctorat en trois ans, au lieu de cinq. J’ai ma matière, la biochimie, et mon sujet, les phéromones ; tant utilisées chez les plantes que chez les animaux, cette méthode de communication me fascine. J’ai déjà une petite expérience dans le domaine : j’ai fait usage du matériel de l’université afin d’en fabriquer et d’en revendre aux étudiants sous forme de pilules. C’était approximatif au début et j’observais plus les effets que je ne les prévoyais mais je suis parvenue à quelques trouvailles. C’est la plus importante d’entre elles qui m’a permis de conduire le directeur de l’université à retirer sa plainte pour "revente de drogues au sein du campus", assujettissant sa volonté à la mienne par l’intermédiaire d’une phéromone hybride créée à partir de mes liquides biologiques. L’acte m’a dérangée au plus au point et j’ai pris la décision de ne jamais en fabriquer de nouveau. Le Docteur Jason Woodrue, enseignant dans mon université, s’avère très intéressé par mon cas et me propose de devenir mon directeur de thèse.

Nous sommes en 2017. J’ai vingt-neuf ans. Tous les matins, je fais du jogging. Tous les jours, je fais soit de la natation, soit de l’escalade soit de la boxe thaïlandaise. Tous les soirs, je rentre retrouver mes petites chéries dans mon grand loft. Mon salaire m’a permis de racheter un entrepôt près des docs et mes plantes m’ont permis de le retaper en une serre que j’aime à considérer comme mon jardin. Je comprends mieux notre relation, à présent. La biochimie n’a su m’aider alors je me suis tournée vers autre chose. La magie des uns n’est que la science des autres, une science que j’étudie à présent. Dame Nature m’a guidée vers l’un de ses chamanes et il me guide dans mon voyage à présent. Je n’aime pas cette dépendance mais elle n’est qu’un moyen de plus. Avec lui, je vais lutter contre ceux qui, dans leur ignorance ou leur avidité, nuisent au monde végétal. J’étudie les entreprises qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs et les approche afin de les rejoindre comme consultante en greenwashing. Là, je peux les conseiller. Là, je peux les contrôler. Mes charmes m’ouvrent toutes les portes, mes phéromones tous les cœurs. Qu’importe que les entreprises finissent par faire faillite lorsque tous ses dirigeants font ce qui est bien pour le monde et non pour leurs actionnaires, qu’ils réussissent leur transition écologique ou échouent en essayant protège la nature d’eux de la même manière.

Nous sommes en 2014. J’ai vingt-six ans. Je suis stressée alors que je m’adresse à mes camarades. Je suis docteure de biochimie à l’université de New York avec mention et m’apprête à intégrer un grand laboratoire pharmaceutique. La vie est belle et je suis amoureuse pour la première fois. Désormais que nous ne sommes plus liés par la relation de professeur et d’étudiante, Jason et moi allons pouvoir vivre notre amour aux yeux de tous. Pour fêter cela comme la réussite de la soutenance, il m’offre un voyage en Egypte. Sous le plus beau soleil de ma vie, il m’avoue avec un air coupable qu’il y a une raison pour laquelle nous sommes venus ici et pas ailleurs. Il sait. Il sait à propos de mes phéromones et il me demande d’en faire usage à nouveau. J’accepte. Le jour suivant, le musée du Caire nous offre une jarre datant de l’ancienne civilisation égyptienne et contenant, conservée, une herbe non-identifiée. C’est mon cadeau de fiançailles, plaisante-je avec lui non sans arrière-pensées.

Nous sommes en 2017. J’ai vingt-neuf ans. Je suis stressée alors que je m’adresse à l’officier du NYPD. Depuis que j’ai perdu mon travail et mon appartement, je vis dans ce parc. Les humains ne m’approchent plus, rebutés par ma condition comme par la verdure de ma peau. Les plantes, elles, me communiquent leurs sensations avec plus de netteté. Elles répondent à mes appels muets, grandissant et se mouvant. Les humains se promènent en ce lieu. Je ressens ce lieu. Je n’attends plus rien d’eux ; ni qu’ils répondent à ma mendicité, ni qu’ils ne me considèrent comme humaine. Je ne le suis plus. Je suis autre chose, désormais. Mon but m’apparait plus clair de jour en jour. Lorsqu’un humain s’attaque à une plante, je la défends et le fais fuir. Lorsqu’un humain s’attaque à moi, mes plantes me défendent et le font fuir. La police a fini par s’en mêler. Les menaces d’arroser le parc à l’herbicide me font accepter de l’abandonner. Pour protéger ceux que j’aime, je dois les quitter. Je dois agir avec plus d’intelligence. Ma croisade pour le monde végétal commence.

Nous sommes en 2015. J’ai vingt-sept ans. Tous les matins, je fais du jogging. Tous les jours, je fais soit de la natation, soit de l’escalade soit de la boxe thaïlandaise. Tous les soirs, je rentre auprès de Jason. Nous sommes fiancés. Je l’aime. Je ne me suis jamais attachée à quelqu’un comme cela avant. C’en est au point que j’ai transgressé la loi pour lui. Je suis curieuse des suites de cette transgression. J’interroge Jason. Il me ment. Parée de mes phéromones, je le réinterroge. Alors qu’il me conduit dehors, il me supplie de laisser tomber. J’insiste. Avec tous les regrets du monde, il me mène jusqu’à un laboratoire clandestin. Il m’y présente Marc LeGrande, le commanditaire du vol. Celui-ci considère mon implication d’un bien meilleur œil que Jason et entreprend de m’en présenter l’objet d’étude. Intimement. Il me bâillonne et laisse à mon compagnon un choix simple. Papa avait raison, les questions apportent des problèmes. Je supplie la personne que j’aime d’arrêter de m’injecter ces choses qui me font mal. Je crois que je perds la raison. Par deux fois, je me sens mourir mais mon amour ne me laisse pas partir. Ce n’est que lorsque je suis prête que tout se termine avec la toxine extraite de la plante égyptienne.

Nous sommes en 2016. J’ai vingt-huit ans. Tous les matins, je regarde par la fenêtre de l’hôpital. Tous les jours, j’attends que le temps et les médecins passent. Tous les soirs, je tente de m’endormir. A défaut d’avoir pu payer l’avion pour venir me voir, ma dernière famille d’accueil m’a fait envoyer des fleurs. Je les sens mourir à petit feu dans leur vase. Cette sensation est plus réelle que les explications qui me sont fournies par les docteurs éberlués par mon état. Cette sensation n’est pas seule, juste la plus immédiate. Il y en a tellement d’autre ; tactiles et émotionnelles. La caresse du soleil ou de gouttes d’eau, le contentement d’une bonne santé, le froid, la faim, la mort… J’aurai dû mourir. Je devrais être morte. Même le médecin me l’a dit. Je suis empoisonnée. Pourtant… pourtant tout va bien, physiquement. Parfois, j’ai l’impression que la seule chose qui me certifie que je ne suis pas morte est cette sensation de mourir dans mon petit vase.

Nous sommes en 2020. J’ai trente-deux ans. Depuis la destruction de Rikers Island, je règne sur Flushing Meadows Corona Park, du New York Hall of Science jusqu’à Kissena Park et jusqu’au MTA Jamaica Yard Facility. Les plantes y vivent libres des impératifs humains, même si je suis prête à donner une chance aux orphelins qui souhaitent vivre en harmonie avec elles. De temps à autre, j’accepte également de rencontrer des extérieurs pour des négociations. Quant à ceux qui viennent en menaces ou en conquérants, je les affronte avec la puissance de Mère Nature ; parfois ils repartent panser leurs plaintes, parfois ils restent afin de servir ce qu’ils voulaient asservir. Le chaos qui nous entoure est un moyen d’atteindre mes fins. Je suis consciente de la menace posée par l’extérieur, tout comme je tâche d’être consciente des possibilités qu’il peut offrir, et me retrouve ainsi dans les méthodes et les idéaux des Maraudeurs.

Vous vouliez savoir quelle est mon histoire. Vous voici exhaussé.
A vous de vous décider si vous voulez rester ici, à présent.

HJ
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Nom : Darmentis ou Amaranth, au choix
Ce que vous aimez : écriture, stratégie et tactique, psychologie et synergologie, mythologie…
Votre héros ou anti-héros préféré : Ciaphas Cain, ou comment vivre comme une légende en essayant de ne pas mourir comme tel
Comment avez-vous découvert ce forum : Yitzhak m’a fait visiter dans une voiture volante




Dernière édition par Pamela Isley le Mar 5 Jan - 19:38, édité 3 fois
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Yitzhak Anavim

Incredibly awesome genius
Yitzhak Anavim

Messages : 84
Pouvoir : Fusion et manipulation des atomes
- Création d'armes, d’exosquelette
- Changement d'apparence
- Absorption de la matière
- Os de métal, vertèbres reptiliennes
- Production d'énergie (amélioration force + rapidité)
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyDim 3 Jan - 23:12

Elle est classe ma voiture hein ? Cool

Très bonne fiche. Je n'ai rien à redire sur la partie caractère et biographie !
Pour le pouvoir, il y a quelques passages qui méritent de petites précisions ou retouches, et ce sera ok. Smile
Ivy a écrit:

Le chimérisme de la patiente l’a connectée aux monde végétal.

=> Ce n’est pas juste son chimérisme qui l’a connectée au monde végétal puisqu’il y a acte magique. On peut dire cependant qu’il a contribué à la connecter. C'est une petite subtilité mais qui permet d'éviter des confusions. ^^

Ivy a écrit:

Les plantes étant des êtres vivants, elles sont capables de gérer leurs propres mouvements ainsi la patiente transmet son ordre et celles-ci l’accomplissent à leur manière ; cela rend impossible toute manœuvre trop fine. Plus incroyable, la patiente peut influencer la croissance végétale et littéralement faire apparaitre des plantes géantes en quelques dizaines de secondes.

=> La magie implique toujours une dépense d’énergie et un risque d’avoir son esprit dominé par l’élément qu’on contrôle quand on en abuse. Quelles sont ses limites avant que ça ne devienne risqué ?

Ivy a écrit:
bénéficiant de caractéristiques d’espèces inédites (comme la gueule d’alligator ou la dureté de l’acier, par exemple).

=> D’accord pour la création de nouvelles espèces qui peuvent avoir des capacités nouvelles mais il faudra rester cohérent avec ce qui est possible dans le monde végétal. Rendre un végétal solide jusqu’à dépasser un bois classique est possible mais peut-être pas autant que l’acier.

Ivy a écrit:
En se concentrant sur ce lien, la patiente peut canaliser sa conscience dans les plantes afin de se créer un corps de substitution à travers elles, créant un avatar végétal. Capable de parler, de toucher d’entendre, cet avatar est cependant aveugle bien qu’il puisse percevoir la lumière par le toucher. Si elle venait à être tuée, elle pourrait survivre sous cette forme.

=> Il est bien possible de se manifester à travers son élément mais, une fois encore, cela demande de l’énergie. Quelles sont ses limites de temps ?

Ivy a écrit:
Enfin, la patiente semble capable de revenir à la vie. Cette capacité nécessite que son corps ne soit pas trop endommagé et qu’il ait accès à une quantité suffisante d’eau.

=> Il n’y a pas de résurrection possible si le personnage décède. Elle peut se régénérer très vite mais en étant au bord de la mort, pas déjà morte.
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Pamela Isley

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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyLun 4 Jan - 21:23

Très classe. Et flippante quand tu lui fais faire des feux d’artifice ! Wink

Pour le chimérisme, la connexion avec le monde végétale a crée l’affinité qui a amené Ivy à pratiquer la magie. J’ai donc reformulé :
Citation :
Enfin, le chimérisme de la patiente l’a connectée aux monde végétal. Celui-ci l’influence émotionnellement, pouvant par exemple la rendre énergique et heureuse s’il est luxuriant ou au contraire folle de rage et de haine s’il est en souffrance. Cette connexion empathique a amené la patiente à pratiquer la magie chamanique et à se lier aux éléments végétaux.

Concernant les limites intrinsèques à la magie, je considère Ivy déjà dominée par l’élément végétal ! Pour les risques cependant, je suppose que c’est surtout son endurance qui entre en jeu. Bien qu’elle puisse maintenir un effort intense pendant plusieurs heures, j’ai considéré l’emploi de la magie au maximum de puissance d’Ivy comme bien plus épuisante. Si plusieurs dizaines de minutes restent trop, je réduirais encore.
Citation :
La plus importante capacité ainsi acquise est la Phytokinésie. Par simple volonté, la patiente est capable de contrôler les formes de vie végétales. Elle peut leur permettre de se déplacer, d’attaquer et d’entraver avec une souplesse insoupçonnée et une résistance adéquate à leur matériau. Les plantes étant des êtres vivants, elles sont capables de gérer leurs propres mouvements ainsi la patiente transmet son ordre et celles-ci l’accomplissent à leur manière ; cela rend impossible toute manœuvre trop fine. Plus incroyable, la patiente peut influencer la croissance végétale et littéralement faire apparaitre des plantes géantes en quelques dizaines de secondes. Cependant, la magie puise dans les forces de la patiente et, au maximum de ses capacités afin de contrôler toutes les plantes sur 1km de rayon, celle-ci commencerait à être consumée après plusieurs dizaines de minutes.

Concernant le fait de rester cohérent avec ce qui est possible dans le monde végétal, un ingénieur chimique à la faculté de foresterie de l'Université de Toronto (Mohini Sain) arrive à fabriquer des nanofibres végétales aussi solides que l’acier en purifiant de la cellulose. En jeu, c’est comme cela que je justifie la résistance aux balles d’Ivy (même si les comics ne s’embêtent pas avec ça) et elle devrait pouvoir être apte à modifier la génétique de ses plantes pour que certaines bénéficient également de cela. Les balles perforantes restent efficaces, quoi que les plantes n’aient pas d’organes vitaux (contrairement à Ivy) et la vulnérabilité thermique est inchangée.

Concernant l’avatar végétal, cela va évidemment en se cumulant avec le reste de la Phytokinésie.
Citation :
En se concentrant sur ce lien, la patiente peut canaliser sa conscience dans les plantes afin de se créer un corps de substitution à travers elles, créant un avatar végétal. Capable de parler, de toucher d’entendre, cet avatar est cependant aveugle bien qu’il puisse percevoir la lumière par le toucher. Si elle venait à être tuée, elle pourrait survivre sous cette forme. En puisant dans l’énergie des autres plantes, elle pourrait maintenir indéfiniment cette forme mais, sans cela, elle serait limitée à plusieurs jours.

Je prends bonne note pour l’absence de résurrection et change donc la capacité comics. Ce faisant, je me permets de partir sur le fonctionnement de cryptobiose qui se rapproche du concept. L’explication n’étant plus magique, je la place dans la partie des pouvoirs physiques.
Citation :
Parallèlement à la chimiobiose, l’organisme de la patiente est capable d’entrer en cryptobiose. Pour en sortir, il devra avoir accès à une quantité suffisante d’eau. Evidemment, de trop grands dommages entraineraient potentiellement l’incapacité de relancer les processus vitaux. Ainsi, si cet état de stase permettrait de résister à des morts comme la dessication ou l’hypothermie, il ne serait pas efficace contre la décapitation par exemple.
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Yitzhak Anavim

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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyLun 4 Jan - 22:05

Merci pour les retouches !

J’avais vu la découverte des nanofibres végétales avant de te faire la remarque et le problème, c’est que l’on parle de modifications sur des fibres végétales avec de la chimie, nous ne sommes pas dans des plantes qui poussent naturellement avec une telle solidité ou qui peuvent l’acquérir en tant que plantes vivantes. De ce fait, je suggère de préciser que la solidité est « proche de l’acier ».

Code:
Si elle venait à être tuée, elle pourrait survivre sous cette forme. En puisant dans l’énergie des autres plantes, elle pourrait maintenir indéfiniment cette forme mais, sans cela, elle serait limitée à plusieurs jours.

Si Ivy est tuée, elle n’aura plus d’énergie pour faire tenir sa magie. Elle ne peut pas survivre avec son seul esprit, sinon, tous les chamanes un peu avancés dans leur pratique pourraient le faire et ça ferait beaucoup d’esprits de sorciers en liberté. On casse aussi le principe qu’utiliser de la magie est fatiguant puisque dépendant du corps. Je ne peux donc pas accorder le pouvoir.

A part ces deux modifications, c’est OK pour moi. Wink
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyLun 4 Jan - 22:11

Reformulation pour "proche de l'acier" et suppression de la phrase parlant de la survie sous forme d'avatar faites Wink
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyLun 4 Jan - 22:29

Parfait ! C'est donc officiellement validé.

Bon jeu Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] 1553037301
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyLun 4 Jan - 22:29

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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyMer 6 Jan - 20:36

Bienvenue! J'aime les plantes que quand ce sont des cactus, mais je ferai une exception pour toi par grandeur d'âme.
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyMer 6 Jan - 23:28

Merci !

J'aime la grandeur d'âme donc je te confierais peut-être un cactus un jour Wink
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyMer 6 Jan - 23:39

Moi aussi Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] 1421868187 I love you Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] 2063565591
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MessageSujet: Re: Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée]   Pamela Isley, Poison Ivy [Terminée] EmptyJeu 7 Jan - 15:09

Toi aussi la grandeur d'âme, les cactus ou l'exception pour moi ? What a Face
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