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 Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}

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Pamela Isley

Poison Ivy
Pamela Isley

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MessageSujet: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMer 6 Jan - 17:23

Aconitum lycoctonum

Les jours durent moins d’une dizaine d’heures. Si l’influence climatique de la forêt peut essayer d’éviter que la neige ne tombe, transportant plus loin dans les terres les nuages venus de l’océan, elle ne peut rien pour le cycle du soleil. Autour de New Eden, les lumières de la ville qui fonctionnent encore bravent ces longues nuits comme les êtres vivants bravent leurs froideurs. Au sein de celui-ci, cependant, plus rares sont les illuminations urbaines. L’électricité, enterrée afin de ne pas défigurer les anciens parcs, nous parvient encore et, grâce à elle, les constructions humaines concernent toutes leurs capacités à protéger cette espèce de son environnement. Je ne vais pas m’en plaindre, appréciant la chaleur que l’on peut retrouver dans l’ancien bâtiment administratif du Queens Botanical Garden, retransformé sommairement en habitation pour les Orphelins et moi.

J’aimerai passer cette saison à dormir mais je ne peux pas.

Les dangers de Mutant Town sont plus que jamais présents et certains risquent d’essayer de profiter de notre faiblesse pour nous attaquer. Je ne suis pas la seule à ne pas dormir malgré la saison et je peux amener à l’éveil ceux qui se reposent. Nous sommes à notre point le plus faible mais cela ne signifie pas que nous soyons faibles, tout du moins je l’espère. Nous sommes fatigués, cependant. Je suis fatiguée. Physiquement. Moralement. Les Orphelins ne m’aident pas, les Convertis ne m’ont jamais aidée. Je peine à montrer de l’intérêt aux premiers là où je n’en montre pas aux seconds, au-delà de leur valeur stratégique évidemment.

« Pam ? »

J’ignore lesquels me fatiguent le plus. Les plus jeunes, avec leur besoin d’attention ? Les plus adolescents, avec leur besoin d’indépendance rebelle ? Qu’ils la prennent s’ils y tiennent, je ne les retiens pas. Enfin, pas en cette saison. Heureusement qu’il y a de jeunes adultes parmi eux pour assurer le rôle d’ainé, même si ce sont les plus dangereux car les plus à même de former un plan cohérent pour me nuire. Heureusement, ils ont moins d’intérêt à le faire que les Convertis. Ceux-ci ne sont pas là par choix mais par échecs et tous me nuiraient encore s’ils le pouvaient. Comme le veut le dicton, je garde ces ennemis encore plus proches de moi que je ne le fais de mes amis ; chose grandement facilité par le fait que je n’en ai aucun. Certains essais, pourtant.

« Pamela ? »

Il n’y a pas de bonne saison pour cela, même si l’hiver est la pire. Vivement le printemps.

« Vous serez toutes belles au printemps. »

Mon sourire laisse émerger une pointe de joie parmi la tristesse alors que je couve l’arboretum hivernal du regard. Une nouvelle génération de mes enfants y est en gestation, rêvant dans la terre froide en attendant de naitre. J’ai hâte de les voir, même si c’est nivelé vers le bas par l’hiver. L’année précédente n’a pas été facile, l’instabilité et les batailles ont nécessité de la sève et des larmes. J’espère que cette année sera meilleure, sans y croire. Je ne suis pas dans les meilleures dispositions pour être optimiste.

« Bon, d’accord… Ivy ?

- Viens-en aux faits, dis-je sans me détourner du paysage qui naira bientôt.

- Euh… »

Darshan Bapna. Il était ethnobotaniste au Queens Botanical Garden lorsque j’en ai pris le contrôle. Eduqué selon une religion basée sur la non-violence envers les êtres vivants, il était bénévole pour le programme littéraire d’une clinique de personnes âgées avant Mutant Town. Un peu peureux, maladroit avec les gens, végétalien, profondément gentil… toute sa vie, il a fait ce que ses parents disaient, tout ce qu’ils pensaient être bon pour lui. Une bonne école. Le travail stable. Il n’aimait pas son métier, cependant ses deux parents, son frère ainé et sa sœur étaient des biochimistes.  Il voulait être un artiste-interprète, ça n’a pas marché. Il aurait réessayé, sans tout ça. C’est une bonne personne. Trop pour son propre bien. Il finira Orphelin, d’une manière ou d’une autre.

« C’est Luisa, elle est partie. »

Je ramène mes mains dans les poches de mon manteau d’hiver à capuche, d’un brun sombre et d’une chaleur appréciée. Mes yeux se baissent un instant, regardant mes cheveux qui tombe sur le col et en déborde jusqu’au bas de mon buste. Aucune question ne me vient. De toute façon, les questions apportent des problèmes. Darshan m’en a déjà posé trois. Je soupire nasalement.

« Peux-tu nous aider ? »

Quatre. Je clos mes yeux et tâche d’écouter au-delà des explications que Darshan fournit. Celles-ci sont utiles, puisqu’il a déjà interrogé plusieurs Orphelins et les Convertis qui patrouillent jusqu’au Zoo, tout comme elles sont gênantes, perturbant ma concentration. Je me tiens dans une aurore boréale de teintes de verts, tâchant de capter les sons et les bruits qui entourent les plantes qui m’entourent moi, cependant le plus présent d’entre eux est le discours de Darshan. Toute la zone au nord de World’s Faire station a été, autant que faire ce peut, fouillée. Rose, Tommy, Natalie, Michael et Dennis sont partis voir aux lacs.

« Il y a des voix au Natatorium. »

Je n’arrive pas à reconnaitre celle de Luisa mais elles sont plusieurs. Ce qui, en soit, est un problème. Le Flushing Meadows Natatorium and Ice Rink est un immense pavillon rectangulaire, le plus large complexe récréatif jamais construit dans un parc de New York City. La piscine et la patinoire sont hors d’usage car l’installation a été noyée sous la densité de plantes, notamment de lianes constrictrices, qui s’y trouvent. Je n’ai pas eu le choix, comme témoigne les traces de combat qu’elles dissimulent : les arbres formant la Lisière longent peut-être la Van Wyck Expressway mais le bâtiment n’est qu’à une dizaine de mètres de celle-ci, créant un point faible dans mon rempart végétal.

« Elle aurait pu essayer de sortir par là-bas…

- Et ramener des problèmes. »

Cette fois, c’est de la bouche que je soupire. Je m’agenouille puis m’assieds puis me projette dans les lumières dansantes de la vie végétale. Je sens le froid, tout particulièrement dans les plantes qui surveillent les anciennes piscines et patinoires olympiques. Je sens la torpeur, plus grande encore que celle qui m’assaille le corps et l’esprit. Mes lianes constrictrices n’ont encore rien attrapé mais elles sont elles-mêmes engourdies par le froid, moins réactives et plus fragiles que durant les autres saisons malgré leur ascendance génétique avec les conifères. Quant aux plantes grimpantes qui parcourent la façade extérieure donnant sous la Van Wych Expressway, elles sont parcourues d’un frisson alors que ma conscience se mêle à elles.

Nous nous tordons afin de prendre une forme humanoïde, un entrelac de lianes et de ronces qui descend comme une marionnette depuis la façade avancée du bâtiment. Incontestablement féminine, je continue de surplomber la place alors que les lierres se massent à l’intérieur des doubles portées vitrées afin d’interdire l’accès. Bien qu’il soit dénué d’yeux, je descends mon visage vers les sons et les ombres qui me parviennent de la place et de ses petits escaliers, quelques mètres au-dessous de moi. Mes bras continuent de se former, me donnant une posture christique alors que je surplombe mon seuil sans un mot, attentive. Contrairement au prophète chrétien, je ne suis pas couverte d’une couronne d’épine : je suis couverte d’épines.
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Derek Taylor

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMar 19 Jan - 2:41

Derek Taylor & Pamela Isley


Aconitum lycoctonum


Voilà, j’avais quitté la ville aujourd’hui pour aller voir autour et peut-être pour libérer d’autres personnes également. Les journées dans cet endroit pour ma mutation étaient parfois longues, alors heureusement, je pouvais sortir tout de même un peu. Je marchais et marchais sans arrêter, je ne savais pas trop où j’allais, mais je suivais mon instinct. Du même coup, je restais assez sûr mes gardes, car on n’était jamais assez prudent après tout. Après quelques longues heures de marche, je m’arrête aussitôt devant un endroit bizarre. Il avait plein de plantes et de lianes et d’arbres j’aperçois une bâtisse au travers ses verdures. Je m’approche de celle-ci, mais je reste prudent. Mon loup était bien tranquille pour une fois cela était assez bien, je devrais dire. J’espère qu'il allait le rester tout le long de cette journée, je regarde autour de moi le paysage. Quand soudainement, j’aperçois une personne au loin, elle était assez bien camouflée par toutes ses plantes. Je m’approche aussitôt d’elle tout en laissant une bonne distance entre elle et moi. Mais soudainement un de mes bras accroche une liane. Alors en très peu de temps, j’étais suspendu dans les airs et celle-ci bougeait de haut en bas. Je grogne soudainement à l’intérieur de moi pour aussitôt essayer de me débattre.

Aidez-moi à descendre de là s’il vous plaît !

J’espérais obtenir bientôt de l’aide tout de même de la part de quelqu’un. J’espérais également que j’allais bien atterrir au sol. Car je ne voudrais pas me blesser, déjà que je l’étais. Ma journée commençait plutôt mal, j’espérais que la rencontre allait bien se passer. Au moins le temps était quand même bien, c'était déjà cela. Je me demandais si mes griffes seraient à l’épreuve de ses lianes, mais j'aimais mieux pas essayer. Je soupire aussitôt en pensant à mon ex, j’espère que la personne que j’allai aimer un jour, je n’allais pas la tuer ainsi en couchant avec elle, j'avais assez peur de cela. Je viens soudainement toucher ma cicatrice dans mon cou pour ensuite mordre ma lèvre légèrement. Je commençais à être assez tannée d’être suspendue ainsi.


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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyJeu 21 Jan - 21:48

Aconitum lycoctonum

Une liane constrictrice se saisit d’un être, attirant mon attention sur elle comme elle l’attire lui à quelques mètres du sol. L’arbre soutient le poids dans l’habituel va-et-vient le temps que ses branches trouvent un nouvel équilibre, je n’ai pas besoin de mes yeux pour le percevoir. Une voix, humaine, me parvient. Forte, masculine, aussi agitée que la liane et son porteur. Le discours m’arrache un faible sourire en coin, tordant les entrelacs ronciers qui composent le visage de mon avatar. L’appel à l’aide est poli, c’est au moins cela. Tout le monde n’a pas cette attitude, à l’inverse de la panique. L’étrange soupir qui la suit est plus inhabituel. Incompréhensible, également. Quoi qu’en penchant la tête sur le côté, à l’instar d’un animal changeant de point de vue et d’audition de perplexité, je suppose des explications : peut-être savait-il pour les lianes, auquel cas il doit savoir pour moi et cela le fatigue de devoir en passer par là. Peut-être n’est-ce pas lié mais cela me semblerait plus étrange, puisqu’il doit avoir suffisamment à penser avec l’avatar d’épines à la silhouette de pin-up qui descend de la façade du bâtiment proche. Quoi qu’il soit possible que cette dernière partie soit désormais hors de vue, fonction de l’éventuel feuillage qu’il reste à l’arbre malgré la saison ou aux autres lianes accrochées aux alentours. Qu’importe.

Lorsque mon pied touche terre, je le devance du second et entreprend de marcher. Les lierres qui m’ont formée se détachent de moi comme les câbles coupés d’une marionnette tandis que mes bras s’en viennent à mes hanches en une posture confiante. Ma chevelure de fines tiges tombe à son tour, couvrant ma tête comme mes épaules et mon buste. Les bruits me guident jusqu’au prisonnier tandis que ma conscience des plantes environnantes m’évite de les heurter elles ou les marches et les rambardes qu’elles recouvrent. Mon pas est suffisamment assuré pour que mon absence de réelle vue ne soit guère remarquable, je suppose. Tête penchée vers l’avant désormais, j’écoute tout de même à travers la végétation afin de trouver les autres voix qui m’ont menée ici. Je n’ai pas l’impression que celle de l’intrus en faisait partie, ce qui implique potentiellement d’autres de ses homologues sans compter l’Orpheline que je cherche. J’en soupirerai presque, si mon avatar avait quelconque poumon.

« Je peux vous faire descendre, dis-je d’une voix placide à travers lui, la magie permettant aux plantes d’exprimer ma voix intérieure. Cependant, il me faudrait quelques informations vous concernant. »

Arrivée proche de l’arbre, pour être aussi certaine d’être vue que je puisse l’être considérant que je ne vois pas moi-même, je m’arrête. Le visage de mon avatar, instinctivement modelé afin de ressembler au mien autant que les ronces le peuvent, ne prend même pas la peine de se relever vers l’intrus. Cependant, le reflexe m’amène à tendre l’oreille vers la provenance des autres voix dans une recherche de compréhension de leur position et de mon erreur face à elle. Peut-être sont-elles dans le Natatorium mais je ne le crois pas : il a un écho caractéristique des lieux creux parrés de carrelage, d’eau et de glace. Elles sont aux alentours et je les cherche tout en poursuivant ma discussion. Il me faut faire des efforts pour que ma voix ne soit pas morne, plate. L’intellect m’aide, moins par curiosité que par appréhension du danger, mais le cœur n’y est pas ; émotionnellement parlant.

« Je souhaiterai savoir ce que vous venez faire ici. Ce que vous êtes capable de faire, également. Et, évidemment, pourquoi je devrais croire vos deux déclarations précédentes. »

La plupart des gens restent à l’écart de New Eden, qu’ils connaissent sous les noms de Flushing Meadows Corona Parks pour cette partie. Certains groupes de mutants ont attaqué pour essayer d’en faire leur territoire ou de s’emparer des ressources mais ceux qui sont encore ici ont connu mon baiser dans leur défaite et me servent désormais. D’autres ont voulu se réfugier ici, où la rumeur voire le bon sens disent qu’il y a de la nourriture et une relative sécurité. Les deux sont vraies pour les Orphelins tandis que la première le reste pour les Convertis. Reste à savoir si l’humain qui pendouille dans l’un de mes carillons à vent constricteur fera parti des uns, des autres ou s’en retournera, volontairement ou non.

Ce n’est qu’une part des choses qui m’accapare l’esprit, l’autre étant concentrée sur la localisation et l’identification des autres voix m’ayant attirée ici. Il ne me faudra que des secondes pour les trouver et je tâche de les chercher avec la même efficacité que précédemment ; j’écoute donc l’intrus tout comme j’ai écouté Darshan et envisage parfaitement de me trouver à côté de la plaque s’il me faut bouger à nouveau. Etant limitée à un seul avatar, peut-être me faudra-t-il également immobiliser les autres inconnues le temps de résoudre cette partie de l’équation.
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Derek Taylor

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyVen 29 Jan - 5:28

Derek Taylor & Pamela Isley


Aconitum lycoctonum


Je le sens aussitôt approcher vers moi, je la regarde aussitôt comme je peu a ses paroles. D'accord, visiblement, elle n’était pas totalement humaine comme moi celle-là. J’étais heureux qu’elle voulût m'aider, parfais alors j'allais lui donner ses informations. J’espérais simplement que ses informations allaient lui convenir et qu’elle pourra me libérer comme voulue. Je lui fis signe aussitôt de la tête pour répondre à ses paroles que cela était parfait. Je l’observe attentivement elle était bien spéciale, je trouvais.

Bien, je suis venue voir autour ce qui avait et peut-être libéré d’autres personnes, si il y avait lieu de cela. Je suis pilote d’avion de chasse et je suis du crime organisé…

J’espère qu'elle allait me lâcher et surtout, j’espère en n’avoir pas trop dit pour nuire aux autres de mon entourage. Je la regarde aussitôt d’un regard glacial pour ensuite regarder autour de moi. Je commençais assez à me sentir assez étourdi et mal également à être ainsi. Du même coup, cette liane commençait un peu trop à serrer a mon goût, cela me rappelait d’assez mauvais souvenirs. Je ne voulais pas repenser à mon passé, car je savais que je risquais d’être violent auprès d’elle. De plus, elle devait me lâcher, car je commençais à avoir terriblement envie de pisser. Je regarde longuement le ciel pour ensuite sourire légèrement, je me pense aussitôt là-haut.

Je suis un ancien détenu, un mauvais gars qui a subi plusieurs événements horribles dans la vie… Laissez-moi !

Je grogne soudainement à l’intérieur de moi pour ensuite fermer les yeux et je respirait soudainement rapidement. Il fallait à tout prix que je me calme, et cela, rapidement. J’espérais qu’elle n'allait pas me faire du mal ou autre également. Je regarde longuement la bâtisse pour ensuite me regarder longuement. Je commençais à être assez inconfortable, elle ne pouvait pas se dépêcher. Je viens soudainement, donner un coup alors je me fais aussitôt mal à mes cicatrices alors je gémis soudainement.


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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyVen 29 Jan - 20:41

Aconitum lycoctonum

J’écoute physiquement et psychiquement, gérant les deux sujets d’attention simultanément. Ce n’est pas bien difficile, malgré les propos étonnants du sujet physique. Voilà qui m’amène à retourner vers lui mon visage dénué d’yeux, exprimant la surprise des raisons de sa venue comme de sa double allégeance. Un pilote de chasse appartenant au crime organisé, visiblement l’armée s’est faite infiltrer. Je suppose que des pièces aéronautiques vaudraient un bon prix au marché noir mais cela ne me concerne pas. En revanche, que l’espion mafieux s’intéresse à mon territoire et veule jouer les héros en "libérant" mes Orphelins, voire des Convertis, me pose bien plus problème. A défaut de me cacher ses intentions antagonistes aux miennes, il tait la seconde partie des informations que je lui demande : ses capacités. J’ignore s’il a répondu sur pourquoi je devrais le croire mais le fait de se placer en adversaire est d’une franchise qui m’incite à le faire. Il n’aurait aucun autre intérêt que la sincérité à ainsi s’exposer, surtout dans une situation où il est vulnérable. Cela étant, l’est-il vraiment ? Son nouveau soupir me ramène à son précédent et l’incertitude qui l’accompagnait : peut-être savait-il pour les lianes, auquel cas il doit savoir pour moi et cela le fatigue de devoir en passer par là…

Cela me perturbe dans ma recherche, également, tant je dois me concerter vers se qui s’est confirmé être une menace. Tout autour de nous, les plantes frémissent. Cela se sent particulièrement dans les lianes mais se répand également dans le bois des arbres. La nouvelle déclaration faite pas l’inconnu me laisse froide, tant par la saison que par l’évidence qu’elle ne plaide pas en la faveur de l’homme. Ancien détenu aurait peut-être pu créer une sorte d’empathie, en effet, mais le "mauvais gars" la tue dans l’œuf et les "plusieurs événements horribles dans la vie" sont rarement évoqués comme tels. Le grognement puis l’agitation respiratoire qui s’en suivent sont effrayants et l’éveil des bois se poursuit à la mesure. Certaines lianes se replient, certaines branches se tordent et se rapprochent de l’intrus en se localisant via ses bruits.

Son gémissement est moins incongru que tout le reste, même si je ne m’y attendais pas. Une tentative de s’attirer ma pitié ? Les premiers Orphelins m’ont amadouée ainsi. Les voir abandonnés et menacés par le monde m’a convaincue de leur offrir ce que je n’avais pas eu. A défaut d’être moins sincère, l’inconnu n’a pas besoin de moi : il les veut eux. Pire, sa condition pourrait signifier qu’il les veuille pour son profit personnel, comme le crime organisé le fait toujours.

« Vous venez ici… avec l’intention de me voler mes Orphelins, commence-je sombrement, me détournant de celui vers qui l’ire de la foret se dirige doucement. Vous avouez votre nature d’agent double, toute deux étant dangereuses pour moi. Enfin, vous cherchez mon empathie… sans révéler ce que vous êtes capable de faire… »

Je reprends ma marche physique et ma recherche mentale. Peut-être n’est-il pas seul. Peut-être n’est-il qu’une diversion. Peut-être les autres voix sont-elles la menace. Les immobiliser est plus important que jamais et j’appelle tous les arbres aux alentours à s’éveiller. A saisir les sources des bruits. A les restreindre. Mentalement, je les guide. Physiquement, je les rejoins.

« Partez. Ne menacez plus jamais New Eden. C’est votre unique chance. »

Je n’ai pas envie de me battre. Je n’ai jamais vraiment envie de me battre. Cependant, j’ai beaucoup eu à le faire pour préserver mon territoire au sein de Mutant Town et je continuerai à le faire. Seulement, je préfère laisser une chance. La liane relâche l’inconnu, le laissant dégringoler sans douceur alors qu’elle se détend elle-même jusqu’à sa longueur normale, à environ un mètre du sol. Elle reste ensuite là, l’empêchant de trop se relever s'il ne veut pas être recapturer. Peut-être pourrait-il toujours m’attaquer ; cela serait même d’autant plus facile maintenant que je lui tourne le dos. Heureusement, détruire mon avatar ne m’atteint pas vraiment. Au mieux, ce sacrifice me permettra d’avoir la seconde réponse à mes interrogations.

Quand aux autres voix, leurs sons guident les arbres dont les racines courent au sol. Dès que ces dernières entreront en contact ou seront écrasées par quelque chose, elles l’enlaceront pour le faire tomber et l’immobiliseront au sol. Ce n’est qu’une question de secondes…

Le cri qui survint lorsque cela arrive me fait mettre un genou à terre de douleur et de choc, audible tant au travers des végétaux sur place que par ceux qui composent mon avatar. Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris l’onomatopée qu’il a portée, mais elle me semblait proche de "I" ou "aïe" ; sachant que cette seconde expression résume parfaitement ma sensation de l’instant. Intellectuellement, cependant, c’est autre chose qui me frappe : toutes les voix que je tentais de localiser ont hurlé à l’unisson et, cette fois, il me semble que celle de Luisa était présente. Ou plutôt, qu’elles formaient celle de Luisa.

La première pensée à me venir est qu’elle a probablement muté, c’est une chose très courante à présent et expliquerait bien d’autre.

La seconde pesée à me venir est que j’ai baissé ma garde face à l’inconnu, désormais libéré, et que son intention première risque d’être pleinement impliquée par ce qui vient de se passer.
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Derek Taylor

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMer 3 Fév - 19:34

Derek Taylor & Pamela Isley


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D'accord, visiblement, elle n'aimait clairement pas ma présence ici, surtout que visiblement d’autres plantes et autres venaient vers moi. Je ne voudrais vraiment pas être pris de nouveau dans ses trucs. Oui, mais si elle ne voulait pas et si elle leur tenait trop, je peux bien faire une exception. Malgré que là avec ce qui m’était arrivé avec ce piège, était déjà assez pour aujourd’hui. Si cela n'avait pas été de ses plantes, cela aurait été bien différent comme rencontre. Je me demandais bien pourquoi elle tenait autant à ceux-ci, moi je ne leur ferais pas de mal par la suite enfin je crois bien. Enfin pas comme j’avais subi dans le passé cela était certain. J’allais lui demander même tien. Je la regarde et je souris légèrement pour répondre à ses paroles.

Non enfin pas pour cette rencontre, mais pourquoi vous tenez tant à ceux-ci ? Vous avez peur que je leur fasse subir quel genre de mal ? Je ne peux pas vraiment révéler qui je suis véritablement, à moins que j’ai la certitude que vous allez garder cela que pour vous...

Je la regarde aussitôt et je la suis du regard alors qu’elle semble marcher. Elle voulait déjà que je parte, visiblement, elle ne voulait pas de ma compagnie également. Cette rencontre avait été sûrement de courte durée. J’aurais peut-être dû parler un peu plus de mon passé, mais je n’aimais vraiment pas le faire, au risque qu'elle se méfie encore plus de moi. Elle me mélangeait bien pour tout dire, je ne savais plus comment réagir avec elle soudainement.

Très bien, je pars si c’est ce que vous voulez, même si je ne veux pas me battre du moins aujourd’hui...

Au moins, déjà, elle me laisse une chance, j'étais très reconnaissant de cela. Aussitôt, je tombe aussitôt au sol, enfin se truc m’avais relâché. Mais oui, j’avais atterri assez durement au sol tout de même. Je me relève légèrement, c’était déjà mieux ainsi, je dirais. Je la regarde, elle ne semble soudainement pas trop bien, je regarde autour de moi.

Dit, vous allez bien ? Je peux bouger vous croyez ?

Je ne sais pourquoi, mais je ressentais vraiment mon loup en moi. Je ne devais pas le laisser céder. Je sens aussitôt mes crocs et mes yeux briller légèrement, non, je n’aimais vraiment pas cela. Car oui, j’avais peur de mon loup soudainement, je regarde le sol. De plus, déjà, cela était certain que ma voix avait également changé. Je viens soudainement lui faire dos et je regarde autour de moi d’un regard vraiment pas rassuré d’un coup.

Je peux être méchant comme vous croyez voir à cause de ce que je fais cela n’est pas faux. Mais aussi je suis terriblement blessé avec tout ce que j’ai subi et fait subir aux autres comme la mort de ma famille… Je l’ai à tuer même si ce n’était pas réellement moi !

Je grogne soudainement pour aussitôt hurler d’un hurlement déchirant, je ne pouvais plus laisser cela à l’intérieur de moi. Je fonds aussitôt en larmes, et j’avais tué mon petit ami, j’étais terriblement con. Tout cela à cause que j’avais envie de lui, je me mords aussitôt là lèvre, j’avais encore terriblement honte aujourd’hui et j’étais toujours aussi détruit. Je fonds soudainement en larmes comme un faible, je me sentais vraiment gêné d’agir ainsi devant elle.


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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyJeu 4 Fév - 22:19

Aconitum lycoctonum

« Non enfin pas pour cette rencontre, mais pourquoi vous tenez tant à ceux-ci ? Vous avez peur que je leur fasse subir quel genre de mal ? Je ne peux pas vraiment révéler qui je suis véritablement, à moins que j’ai la certitude que vous allez garder cela que pour vous… »

Pourquoi je tiens tant aux Orphelins ? C’est bien la question la plus difficile à répondre. Je ne tiens pas à eux. Ils sont humains. Si fatigant. Cela étant, je comprends leur situation. Leurs peurs. Leur détresse. Alors je leur offre un abri. Ils sont libres d’y rester, sous condition, comme d’en repartir, s’ils assument de ne jamais revenir. Je ne tiens pas à eux. Pourtant, je tends à dire "mes Orphelins"…

« Les questions apportent des problèmes, dis-je avec le même assombrissement que précédemment. Le crime organisé exploite pour ses propres intérêts. Les plus évidents vont du trafic d’êtres humains et d’organes à l’exploitation des pouvoirs mutants et l’esclavage. Peut-être même pire, considérant vos mystères. »

Ma marche continue et j’averti l’inconnu : qu’il parte, qu’il ne menace plus jamais New Eden, c’est sa seule chance. Il semble d’accord, ce qui peut s’interpréter de manières diamétralement opposées, et je n’arrive pas à savoir si l’énoncer qu’il ne veuille pas se battre aujourd’hui est ironique : pourquoi ce "même" ? Il part si je veux "même" s’il ne veut pas se battre, "du moins aujourd’hui". Je n’aime pas la situation et cela ne s’arrange pas avec le cri que je suppose être celui de Luisa.

Heureusement que je n’ai aucun tympan pour être perturbé, sans quoi je n’entendrais pas la question de l’inconnu qui me perd un peu plus dans la conversation. L’inquiétude semble sincère, même si le sentiment est surtout tourné vers celui qui l’exprime. Je ne prends même pas la peine de répondre, plus concentrée sur l’éventuelle mutante incapable de contrôler un pouvoir probablement dangereux. Evidemment, c’est à ce moment-là que l’inconnu recommence à parler d’une voix altérée, par la mutation sans doute. La situation devient de plus en plus chaotique mais, heureusement, mon esprit de synthèse est capable de la résumer en trois mots. What the fuck ?

Il me concède être dangereux. Il rajoute une couche sur le fait d’être "terriblement blessé" avec "tout ce qu’il a subi et fait subir"… il avoue avoir tué sa famille, tout en refusant d’admettre l’avoir fait. Sans doute est-ce à cause de sa mutation, une malheureuse perte de contrôle. Cela étant, lorsque j’étais dans le département psychiatrique de Rikers Island, ce n’était pas en tant que thérapeute. Je n’ai pas le temps de penser plus que l’inconnu hurle, m’amenant à violement me retourner vers la menace. Sous réserve que s’en soit une, considérant le plaintif du cri comme l’effondrement en larmes qui l’accompagne. Les humains. Si fatigant.

D’un côté, un militaire mafieux mutant et meurtrier revendiquant sa dangerosité et suintant la fragilité. De l’autre, une adolescente orpheline fugueuse probablement mutante et dangereusement affolée. Au milieu, moi. L’Empoisonneuse. Manipulatrice misanthrope condamnée à l’asile pour avoir contrôlé des PDG et forcé leurs entreprises à une transition écologique parfois suicidaire car elle considère que la vie végétale vaut autant, sinon plus, que l’humaine. Le tout en hiver, lorsque l’environnement même me fatigue physiquement et émotionnellement. En résumé, la situation est risible et prête à sourire ; chose que je fais légèrement et en coin.

La perception extrasensorielle permise par les plantes environnantes me confirme la situation de Luisa. Celle-ci poursuit l’onomatopée de son cri par un "vi" étouffé, me laissant comprendre qu’elle essayait d’hurler mon nom face aux plantes qui cherchaient à la restreindre. Sa voix change à chaque syllabe, comme l’écho d’une multitude de personnes, et je commence à comprendre que c’est son manque de contrôle sur une mutation affectant ses cordes vocales qui me donne l’impression de cette multitude de personnes. Sans doute n’y a-t-il qu’elle. Sans doute l’inconnu est-il seul. Cela le rendrait encore plus… orphelin.

Je suis incapable de soupirer mais l’intention y est. Je délaisse l’avatar, qui restera donc immobile avec un genou et les mains à terre, pour m’en revenir à mon propre corps. Le frisson qui s’en suit n’est pas lié à ma réincarnation mais bien au froid qui me transit malgré mon manteau d’hiver à capuche, l’immobilisme l’ayant aidé à s’installer. Darshan s’alarme en constatant que je reprends mon souffle et tremble. Ses paroles sont cependant tues dans l’œuf car je lève une main pour lui imposer le silence.

Me relever est un peu plus difficile que prévu cependant j’y parviens, seule.

« Luisa est dans les environs du Natatorium, commence-je résolument. Elle se cache. Elle a muté. Contrôle du son, incontrôlé. Il y a également… je ne sais pas vraiment. Je vais devoir aller voir par moi-même. »

Sous réserve que l’inconnu soit encore là lorsque j’y arriverai. Je le pense : outre que je ne lui ai pas donné la permission de bouger, il ne semble pas en état d’aller loin. J’espère vraiment ne pas m’être faite avoir. Espoir tout aussi maigre, je mets mes mains dans les poches de ma protection hivernale pour tenter de les réchauffer. Dame Nature, que j’aimerai passer cette saison à dormir.

Couvrir les cinq centaines de mètres qui séparent les jardins botaniques de l’ancienne piscine municipale ne prend guère de temps, d’autant que les terrains de foot qui se trouvent sur le chemin ne sont que partiellement recouvert là où la Lisière est nécessaire à protéger mon territoire. L’activité plait aux Orphelins ainsi leur ai-je laissé l’un des deux terrains pour qu’ils puissent s’y adonner. Ce n’est pas une preuve que je tiens à eux, simplement je n’ai aucune raison de les empêcher de jouer à cela. De plus, lorsque les jeunes garçons font des matchs, je suis certaine de ne pas les avoir dans les pattes.

Je finis par me séparer de Darshan alors qu’il appelle à répétition Luisa, chose stupide puisqu’elle risque de l’envoyer voler si elle lui répond. Evidemment, je ne prends pas la peine de l’avertir : il le découvrira par lui-même. Pour ma part, je m’en vais voir ce militaire mafieux mutant et meurtrier qui vient voir s’il ne peut pas libérer des gens alors qu’il n’est déjà pas capable de se libérer lui-même. La PES de clairaudience me permet de repérer les bruits qu’il fait et de les suivre jusqu’à ce que je l’aperçoive enfin.

La trentaine, guère plus grand que moi, une tenue classique, des crocs et des yeux lupins. Toujours les mains dans mon manteau d’hiver à capuche de couleur sombre et la chevelure rousse tombant sur le col et débordant jusqu’au bas de mon buste, je fixe ses yeux verts des miens. Ma peau est également verte, sa toxicité au naturel, et j’hésite à ouvrir mes lèvres pulpeuses pour dire quelque chose.

D’une pensée, j’anime les plantes mortes qui forment mon avatar et ce double végétal vient se placer entre l’inconnu et moi, garde du corps épineux désormais muet. Je reste calme même si mon cœur s’accélère d’appréhension. Même si mon ancien avatar comme les arbres et les lianes alentours peuvent confronter l’inconnu s’il tente quoi que ce soit contre moi, je me sens en danger. J’ignore qui maitrise la situation, quoi qu’un mutant lupus ne soit logiquement pas une grande menace envers moi. Ces deux considérations prises en compte, je me dis qu’il aurait été prévenant d’avoir apporté un mouchoir et entreprends de venir face à l’inconnu, les lianes se repliant pour ne pas risquer de m’attraper.

Mon avatar un pas derrière moi, je m’immobilise à deux bons mètres de l’inconnu.

« Je n’ai jamais compris pourquoi certains considèrent qu’un homme viril ne doit pas pleurer. Au contraire, il faut une grande force pour s’autoriser à montrer ses émotions devant des inconnus. »

Mon ton est plus humain que ce que l’avatar n’a jamais fait, s’accompagnant d’une douceur qu’un visage de chair manifeste bien plus qu’un de bois. Sans ma peau verdâtre, je passerai pour humaine. Sans rien perdre de ma douceur feinte, je m’assieds afin de me mettre au niveau de l’inconnu.

« Je m’appelle Ivy, dis-je gentiment avant de me tourner vers mon avatar. Rose, si présente, m’a dit que tu voulais essayer de libérer les gens qui résident ici. J’ai plutôt l’impression que, comme eux, tu as besoin de mon aide. Quel est ton nom ? »

Les questions apportent des problèmes, je l’ai déjà dit. Il n’y a cependant pas de raison que les problèmes soient toujours pour moi.
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Derek Taylor

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMar 23 Fév - 0:45

Derek Taylor & Pamela Isley


Aconitum lycoctonum


Elle avait bien raison a ses parole et je la comprenais parfaitement, car j’étais dans le crime organisé. Mais si elle pense que j’utilisais mon loup et ou ce que j'avais subi dans mon passé si je ferais du mal à ceux-ci elle se trompait. Mais bien sûr je ferais ce qui m'était demandé. Mais je verrais a ce que l’enfant aille tout de même bien tout dépendant des conditions et la situation dans lequel il était quand même.

Vous avez totalement raison mais vous pouvez être certain que si j’ai un enfant avec moi je ferais tout mon possible pour obéir à ceux-ci. Mais l’enfant que j’aurais en charge je n’en prendrais soins si je suis capable. Car je ne veux en aucun cas que personne vie les mêmes horreurs que j’ai vécu. Même si c’est souvent le contraire qui survient et ses enfants en paye le prix. J’ai vécu dans tout cela alors malgré tout je suis là pour rester auprès d’eux c’est ma maison et ma famille nouvelle famille maintenant. Mais mon autre partie de moi, j’ai peur d’elle alors je n'aime mieux pas trop m’avancer sur cela.

Je la regarde encore et toujours en silence marcher et marcher. Mon loup la sentais perturbé par ma présence et peut-être par mes paroles également ou je ne sais trop. Cela me dérangeait mais c'était normal pour elle car elle ne me connaissais pas. Je grogne soudainement à l’intérieur de moi. Après quelques minutes je remarque qu’elle souris j’étais légèrement inquiète aussitôt et terriblement pas certain de moi. C’est quoi elle me prenais en pitié d’un coup je la regarde soudainement étonner j’avais également légèrement peur. D’accord elle était terriblement spéciale cette chose ou devrais-je dire humaine peut-être devant moi. Donc il avait deux personnes en elle, visiblement je ne comprenais plus rien maintenant. Je ne sais trop de qui elle parlait mais j’allais la laisser aller un moment et moi j’allais rester là.

Qui est Luisa ? Mais oui assez-y…

Je la laisse aussitôt partir tant qu’a moi je restais là sans bouger tout en regardant autour de moi. A bien y penser c’était peut-être un de ses enfants mais bon peu importe j'allais le savoir ou pas après tout. Après quelques minutes je l’aperçoit aussitôt revenir. Oui j’étais bien capable de me libérer moi-même mais là je ne voulais pas avoir plus de problème que j'avais eu avec ses plantes. Après quelques minutes je la fixe encore et toujours alors qu’elle me regardait. Je deviens encore plus mal face aux paroles de celle-ci, j’aimais par contre bien la distance qu'elle gardait avec moi. Effectivement habituellement j’étais fort pour ne pas les montrer, mais là cela en n’étais trop pour moi. J’avais assez honte d’un coup pour tout dire.

Oui vous avez raison habituellement je les cache, mais là c’est trop pour moi surtout faire mention de mon passé. Je suis faible et je n'aime pas me montrer quand je suis ainsi !

J’espère ne pas tomber dans un piège ou autre, mais je reste tout de même prudent. Je regarde cette humaine venir s’asseoir auprès de moi, je recule alors légèrement. Je la regarde toujours son nom lui allait parfaitement, tout comme l’autre nom rose également. Alors elles étaient deux dans le même corps, visiblement c’était assez étrange. Oui effectivement j’avais besoins d’aide mais l’autre affirmation elle était aussi bonne. Mais aujourd’hui je voulais plutôt de l’aide et rien d'autre, mais en faisant cela je ne voulais pas mettre en danger ceux que je côtoyais et je voulais rester auprès d’eux.

Je suis Derek enchanté à vous deux ? Effectivement vu qui je suis c’est mon but. Mais là oui j’ai terriblement besoin de votre aide, je suis fort habituellement mais là c’était trop pour moi. Mais je vous en supplie ne me faite pas de mal et également à ceux comme moi par ma faute et je veux retourner auprès d’eux et exercer de nouveau ce que je suis là-bas…

Je fis aussitôt briller mes yeux pour soudainement gémir soudainement. Je viens aussitôt me mordre la lèvre. J’étais assez nerveux et là j’avais soudainement une envie de pisser à cause de cela. Je me demandais bien où que je pourrais aller ici, je me sentais plutôt mal de lui demander tout de même. Je baisse aussitôt légèrement le regard.

Vous m'excuserez un moment, mais je dois me vider de ses liquides que j’ai pu consommer avant d’arriver ici…

Je lui fis soudainement dos, pour ensuite la regarder légèrement. Elle me semble assez gentille j’espère qu'elle allait être gentille. Aussi non je pouvais très bien me défendre après tout. Je regarde soudainement ma cicatrice sur l’épaule et dans le cou pour m’aider à penser à d'autres choses d’un coup. Je ferme aussitôt les yeux pour soudainement venir me cambrer légèrement. Je frémis aussitôt et je grogne d’un grognement sourd d’un coup. J’espère que cette rencontre allait tout de même bien continuer et surtout si j’allais être près à lui dire ses moments de mon passé. Ce que je ne croyais pas que cela allait être possible.


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Pamela Isley

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptySam 27 Fév - 20:56

Aconitum lycoctonum


J’ai totalement raison, selon l’inconnu. Nous nous comprenons sur ce point. Je peux être certaine que, s’il a un enfant avec lui, l’inconnu fera tout son possible pour obéir "à ceux-ci". Cette fois, je ne comprends pas. Quels ceux-ci ? Les enfants ? L’inconnu ne prendrait soin de l’enfant qu’il aurait en charge s’il en était capable… je n’ai pas l’intention de donner un Orphelin et l’inconnu ne semble pas capable de s’occuper de qui que ce soit, lui-même inclus. Il ne veut en aucun cas que personne ne vive les mêmes horreurs que lui… cela serait presque rassurant si cela ne s’accompagnait pas d’un "même", qui me pose toujours autant problème. "Même si c’est souvent le contraire qui survient et ces enfants en paient le prix". Je me durcis légèrement, par réflexe, car il est hors de question que mes Orphelins ne subissent plus qu’ils n’ont déjà subis. Pas tant qu’ils sont sous ma protection. L’inconnu a vécu dans tout cela, soit les horreurs et les adultes incapables de s’occuper correctement d’autrui, et veut être auprès de mes Orphelins car ils sont sa maison et sa nouvelle famille ? Non, ils ne le sont pas ; ils ne risquent pas de l’être considérant la vitesse à laquelle l’information est acceptée et revendiquée. Ils ne risquent pas de l’être non plus vis-à-vis de l’autre partie de l’inconnu, qu’il craint et qui l’amène à ne pas trop s’avancer. L’ironie que cela entraine avec la phrase précédente me fait sourire en coin, légèrement.

Après mon retour, il me donne raison une fois encore ; sur les émotions cette fois. Elles sont trop pour lui face à la mention de son passé. Il est faible et il n’aime pas se montrer dans cet état. Puis-je partir alors ? Je retiens cette réflexion. Elle est déplacée et contreproductive. Tout comme il s’effraie et se perd, je l’effraie et le fais reculer. Je m’immobilise donc à la distance de sécurité qu’il délimite, visiblement plus grande que celle que je comptais garder.

Les informations commencent à arriver. Derek, "enchanté à nous deux ?". Les questions apportent des problèmes mais je ne le répète pas, limitant cette certitude à mon esprit. La situation me semble des plus problématique cependant je m’en sortirai. Reste à savoir comment. Je ne comprends pas ce qui était trop pour lui dans cette situation, la principale mésaventure ayant été la constriction. Peut-être est-ce cela qui l’a ramené à un passé douloureux dans la pègre ? Il n’est pas inimaginable qu’il ait été traité comme un chien, double sens approprié, et tenu en laisse ou battu avant de gravir les échelons de celle-ci. Pour peu qu’il les ait gravis. Qu’importe, la supplication me pose bien plus de problème. J’ai souvenir de l’avoir moi-même fait. Heureusement, mon esprit embrumé se concentre sur le fait que je puisse faire mal "à ceux comme l’inconnu" et à sa volonté de "retourner auprès d’eux et exercer de nouveau ce qu’il est là-bas"… la pègre ? L’armée ? Les Orphelins ? Il n’est pas l’un d’eux donc j’élimine cette option. Quant à la seconde, l’armée, il n’en a guère parlé. Est-ce donc dans la pègre qu’il veut retourner ? Je n’ai jamais hésité à faire du mal à des mafieux qui lorgnaient sur mon territoire, tout comme je serais capable de collaborer avec eux si c’est dans mon intérêt. Cela étant, je ne comprends pas que Derek veuille retourner vers eux considérant tout le mal qu’il dit avoir subi entre leurs mains.

Mal qui s’illustre encore dans son physique, ses yeux s’illuminant et ses gémissements retentissants de nouveau. Peut-être est-il brisé ? En crise ? Cela expliquerait la confusion. Cela expliquerait la soumission. Je n’ai même pas besoin d’être séductrice pour le manipuler, il se donne de lui-même d’une manière presque suspecte.

« Vous m'excuserez un moment, mais je dois me vider de ces liquides que j’ai pu consommer avant d’arriver ici… »

Mes sourcils remontent d’une surprise que même une anesthésie hivernale ne saurait diminuer, alors même que Derek me tourne le dos. Je viens de me faire pisser à la gueule, métaphoriquement parlant. Il se retourne tout de même pour voir si je ne prends pas mal la chose… avant de partir sur lui-même. Je prends une grande inspiration en me disant qu’au moins je comprends la situation à présent : il est ivre. Peut-être l’hiver encombre-t-il mon odorat, puisque je ne sens rien, mais cette possibilité explique tant de choses qu’elle n’en est que plus probable. Surtout que l’envie pressante est elle-même interrompue par cambrage et grondement.

Je fais donc face à un mutant lupus mélangeant les forces de l’ordre, les organisations criminelles et suffisamment d’alcool pour faire une crise de déprime à la frontière d’un parc mutant lui-même situé au beau milieu d’une zone de non-droit contrôlée par des gangs mutants. Ah oui, le tout en hiver où l’environnement me rend somnolente et désintéressée, entre autres choses…

J’ai déjà dit que je voulais dormir ?

Quelques dodelinements de la tête plus tard, je me relève sans réduire la distance entre Derek et moi.

« Si tu peux éviter d’arroser des plantes, elles t’en remercieront. »

De la PES, je m’inquiète un peu de la situation de Darshan et de Luisa mais aucun cri ne se fait entendre, les choses doivent donc se passer relativement bien. Enfin, pour la situation qu’ils vivent.

« Quand à vouloir retourner vers ceux à qui tu appartiens, je ne suis pas certaine que la mafia te soit bénéfique mais c’est ton choix. L’armée a peut-être un cadre plus strict qui te sied mieux. Si Mutant Town t’empêche de les rejoindre, peut-être puis-je t’aider à le quitter. »

L’aide est moins désintéressée qu’il n’y parait. Je ne suis pas en capacité de gérer la cristallisation d’autant de problèmes concentrés en un seul être. De plus, je n’ai certainement pas l’intention d’exposer mes enfants ou mes Orphelins à toutes ces conséquences. Si je ne pense pas que Derek puisse être dangereux envers moi, je crains de plus en plus qu’il ne soit tout simplement pas capable de survivre dans Mutant Town. Le faire sortir de là lui permettra surement de trouver l’aide dont il a besoin, ou de retourner auprès de ceux qui le détruisent si c’est son choix, tout en évitant de m’exposer. J’irai même jusqu’à lui recommander une psychiatre mais elle travaille à Rikers Island donc j’éviterai.
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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMar 9 Mar - 4:20

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Bon d’accord, j’allais tout faire pour me retenir le plus longtemps possible alors. Je lui ai souri à ses paroles. Je regarde longuement le ciel pour ensuite sourire légèrement. Je me demandais bien quelle était la vue ici en avion de chasse, mais probablement que je n’allais jamais essayer cela de peur que cela se retourne contre moi. Vu que j’avais déjà rencontré ces personnes auprès de moi et elles ne méritaient pas qu’on s’attaque à eux. Pour le moment, je crois bien jusqu’à temps qu’ils nous fassent du mal. J’écoute enfin ses paroles, pour ensuite soupirer légèrement oui et il avait également l’armée. Mais oui également cela était mon choix, peut-être, j’allais y retourner, mais je serais tout de même entre les deux parties. C’était plutôt à cause de ma partie loup et de mon accident, je devais prendre tranquillement mon temps pour revenir auprès d'eux.

En plus de la mafia, je suis dans l’armée, je pilote des avions de chasse. Un accident et le contrôle de mon pouvoir ma surtout empêcher de continuer, mais je recommence tranquillement en étant suivie… Alors je crois rester tout de même entre les deux parties, tu vois ?

Je regarde autour de moi pour aussitôt grogner et je la regarde longuement de mon regard hypnotique. Je viens aussitôt toucher ma cicatrice dans mon cou pour ensuite m’étirer légèrement. Je m’approche légèrement d’elle pour ensuite rougir un peu soudainement et je grimace légèrement. J’espère juste une chose ne pas me faire dessus cela serait terriblement gênant. Je regarde longuement autour de moi de nouveau, j’aimerais peut-être consulter quelqu’un pour m’aider. Je me demandais bien comment se comportaient ses enfants ici, j’aimerais bien les voir, mais je crois bien que cela ne sera pas possible. Je me regarde soudainement pour ensuite regarder longuement devant moi. Au fond, j'étais peut-être un monstre et pas un bon gars, après que ce j’avais subi cela ne m'a certainement pas aidé. Je frémis aussitôt légèrement pour ensuite regarder longuement une plante à côté de moi. Pour ensuite venir tranquillement la prendre délicatement entre mes mains sans la détacher.

Je me demande bien si je vais être aimé un jour, surtout que je suis méfiant maintenant…

Je ne sais pas pourquoi, mais je n’étais soudainement pas trop alaise. J’étais sûrement nerveux de savoir ce qu'allait dire celle-ci. Je me demandais ce qu’elle pensait de moi en tant que loup, je ne sais si cela était la première fois qu’elle en voyait ou non. Je me demandais si je ne devais pas commencer la route pour retourner chez moi ou non. Je viens aussitôt m’étirer légèrement pour ensuite venir soudainement grimacer en douleur à cause de mes cicatrices. Je me demandais bien comment mes collègues me trouvaient, j’espère bien en rencontrer prochainement. Je viens soudainement fermer les yeux pour ensuite dire d’une voix assez enrouée d’un coup.

Désolé, je ne me sens pas très fort d'un coup, mais en réalité, je le suis… Je me sens terriblement nul d’agir ainsi.



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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyDim 21 Mar - 18:52

Aconitum lycoctonum

La demande d’éviter d’uriner sur mes concitoyens végétaux fait sourire Derek, comme s’il prenait cela pour de l’humour. Cela n’en ait pas mais je ne dis pas non à un relâchement de la tension. Cela semble arriver : la concentration du lupus sur le ciel plutôt que sur sa vessie semble lui remonter le moral par rapport aux égarements funestes que sa pensée lui soufflait précédemment. Détruis-je l’instant avec ma proposition d’aide ? Le soupir de mon interlocuteur me laisse à penser cela mais je peux aisément me méprendre ; la misanthropie n’est pas de bon conseil. Je ne sais pas vraiment quoi faire de l’information qu’il me répond, même si je pense comprendre pourquoi il a besoin de donner la précision, et envisage toujours difficilement comment l’armée a pu se faire infiltrer à ce point. Cela ne me concerne pas, à l’inverse d’une explication semblant souligner qu’il l’a quittée… ou en a été renvoyé. Une apparition de mutation incontrôlable dans l’armée pourrait amener à un renvoie qui, faute d’aides sociales adaptées, conduirait à son tour vers la criminalité. Criminalité dont Derek déclare se sortir grâce à un suivi, sans doute psychiatrique, qui lui permet de "rester tout de même entre les deux parties". Je vois ?

« Bien sur, mens-je avec douceur, n’étant toujours pas certaine de comprendre comment la double allégeance est possible tout en ne comprenant que trop bien le fait de se trouver entre des catégories différentes. Reste à savoir à qui va ta loyauté. »

La mienne va à la Nature, les Orphelins ne sont qu’un à côté. Les plantes sont bien plus chères à mon cœur que les humains, même s’il y a des hiérarchies internes à cette généralité. Cependant, il est indiscutable que les végétaux sont plus aisés à vivre et apportent moins de difficultés et de problèmes. Le grognement de Derek me le confirme. Son regard m’inquiète ; quoi que je le soutienne, légèrement plus tendue que l’instant précédent. Il se touche le cou, il s’étire, il s’approche, il rougit, il grimace. Immobile, je le regarde faire. Tant de choses semblent se passer dans son esprit embrumé par les "liquides qu’il a pu consommer avant d’arriver ici". Tant de choses se passent dans son physique, sans que je ne parvienne forcément à les interpréter. Je ne suis pas sereine, sans compter les contrecoups de la saison. Tout en étant prête à bondir en arriver ou à lancer l’avatar en avant, j’attends. J’attends les conclusions des réflexions du lupus. J’attends la réponse à ma proposition. J’attends sa décision.

Il regarde les alentours longuement. Il se regarde brusquement. J’ignore ce qu’il perçoit, peut-être que son odorat lui en apprend plus que je ne peux l’imaginer, là où je m’en remets beaucoup à l’ouïe. Cela expliquerait les réactions d’animal stressé me semblant n’avoir aucune origine : les odeurs l’agressent ou attirent son attention, des odeurs qu’un nez humain ne peuvent percevoir. Je crois que les chiens, et sans doute les loups du fait, ont un odorat mille fois supérieur à celui des humains. Sans doute sent-il si ma sueur et mes huiles corporelles sont empoisonnées… entre autres choses plus intimes encore. Il se concentre néanmoins sur une plante non loin, au point que je me demande si un quelconque animal ne lui ait pas uriné dessus et qu’il ait envie de répondre à son tour. Il s’approche d’elle et je me tends à mesure qu’il en approche les doigts pour la toucher. Mes mains se serrent, formant des poings. Ma gorge se serre, mâchoire crispée. Les lianes se tendent au-dessus de nous, prêtent à frapper comme des serpents, tandis que les racines frémissent dans la terre, prêtent à jaillir comme des crocodiles.

« Je me demande bien si je vais être aimé un jour, surtout que je suis méfiant maintenant… »

On dit que les chiens, comme nombres d’animaux d’ailleurs, peuvent prédire les tremblements de terre en percevant les vibrations dans le sol. J’attribue le malaise que ressent Derek après sa déclaration à ce genre de capacité tout autant qu’à la déclaration lui-même. Afin de ne pas me montrer aussi agressive que la prise d’un otage me dispose à l’être, je me relève doucement. Une fois sur mes deux pieds, je garde le silence à ce qui a le mérite de ne pas être une question. Mon avis sur le sujet pourrait être un problème et il n’a pas réclamé à l’avoir dans sa formulation. Au moins comprends-je mieux ce qu’il vit : rejeté par l’armée, maltraité par la mafia, vivant entre les deux comme un animal errant… Malgré la torpeur de l’hiver, je perçois en quoi il est similaire aux Orphelins. Il est cependant un danger pour eux et je ne change pas d’avis sur la démarche à entreprendre, surtout que d’autres l’aident déjà apparemment. Je serais curieuse de savoir comment il a atterri à Mutant Town mais cette histoire ne peut pas évoquer de bons souvenirs. Après avoir lâché son otage et relâché ma tension, Derek l’avoue : il ne se sent pas très fort ; cela ne ferait rien pour arranger les choses. "Mais en réalité, il l’est", fort. Il se "sens terriblement nul d’agir ainsi". J’ai vu la douleur dans ses mouvements comme je l’ai entendue dans sa voix. Je la suppose liée aux affrontements ayant régulièrement lieux entre les différents maraudeurs de Mutant Town pour la première partie. Je la suppose liée au reste de sa vie pour la seconde.

« Les plantes ne jugent pas. Nous vivons et laissons vivre. Nous aidons à le faire, parfois… même si cela peut être à nos dépends. Ta force reviendra, lorsque tu seras dans un lieu propice à cela. »

J’hésite à lui demander où trouver un tel lieu mais c’est prendre le risque qu’il me réponde ne pas en avoir ; chose qui compliquerait la "sincérité" de mon aide puisqu’elle évite de lui en offrir un. Mettant mes mains dans les poches de ma veste, je me contente donc de me retourner.

« Suis-moi. Je vais t’emmener aux anciennes galeries de métro. Tu pourras franchir la Frontière grâce à elles, revenir à New York. Retrouver ceux qui t’aident et regagner ta force. Je t’avertirais seulement de ne pas essayer de revenir, seule ma présence assurera que les gardiens que j’ai postés là-bas ne t’attaquent pas. »

Les tunnels souterrains sont l’un des seuls moyens de franchir la Frontière sans se frotter aux monticules aléatoires que les mutants ont érigé d’un côté et à la surveillance armée capable de tirer à vue de l’autre. Je suis certaine que certains tunnels sont surveillés aussi, notamment lorsque l’on s’approche des lignes de métro actives, mais sous New Eden se trouvent des rames qui n’ont plus servies depuis la dernière exposition universelle.

« En tant que loup, tu vois dans le noir il me semble. »

Ce n’est pas une question mais cela attend une confirmation.
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Derek Taylor

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyMar 23 Mar - 18:13

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Aconitum lycoctonum


Bien oui, c’est cela, je n’étais pas si certains d’un coup que j’allais être aimé, mais elle semblait le confirmer. J’allais véritablement le voir quand cela allait se produire après tout. Mais oui, effectivement, il restait à voir cela pour moi, je me demandais d’ailleurs encore avec qui j’étais réellement entre les deux.

Oui, tu as raison cela reste toujours à voir depuis trop longtemps lequel des deux parties, je suis le plus aimé ou pas… Mais surtout lesquels je fais réellement parti…

Je sentais que cette humaine ou peut-être plante humaine, finalement, avait quelque chose de dangereux et à la fois spécial en elle, je crois. Je devais rester alors toujours méfiant si elle décidait d’utiliser cela contre moi pour une quelconque raison. Mais en même temps après cette rencontre, je ne sais pourquoi, mais j’espère bien la revoir un jour, même si je ne sais dans quelle circonstance cela allait se passer. J’écoutais de nouveau ses paroles pour ensuite sourire légèrement, effectivement ma force reviendra un jour ou l’autre.

C’est bien qu’elles ne jugent pas, mais oui, j’espère que tu as raison qu’elle va revenir bientôt.

Je la regarde aussitôt pour ensuite enfin venir auprès d’elle, visiblement, elle voulait que je quitte cet endroit. Alors notre rencontre allait vraiment bientôt finir, je crois bien, mais oui, j'allais là-bas revenir à New York et je pourrais enfin aller chez moi. Pour regagner tout ce que j'avais perdu du moins durant cette rencontre. Parfait je n'allait plus revenir ici seul. Mais j’espère qu' un jour, j'allais la revoir peu importe la circonstance de la rencontre. Mais oui, je ne voudrais pas me faire attaquer non plus rendue là-bas.

Parfait alors merci et non je ne vais pas revenir ici seul, mais j’espère bien qu'un jour, on va se revoir tout de même. Tu m’as beaucoup aidé, merci.

Je commençais alors à la suivre en silence, pour soudainement la regarder à ses paroles. Effectivement, je voyais dans le noir alors cela allait grandement m’aider une fois là-bas. Je pourrais alors la guider si elle allait en n’avoir également de besoin, cela ne me dérangeait aucunement.

Oui, c’est bien cela, je vois effectivement dans le noir…

J’avais vraiment hâte d’être chez moi d’un coup, car je pourrais enfin me reposer après cette journée. Mais surtout, je pourrais enfin soulager ma vessie, car là, cela commençait réellement à presser. Je regarde autour de moi pour me changer les idées avec ce paysage. J’étais assez endurant alors marcher longtemps pour moi cela n’était pas tellement un problème pour moi.




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Pamela Isley

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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyVen 26 Mar - 13:09

Aconitum Lycoctonum

Derek me confirme que sa véritable allégeance reste à définir. Que l’amour qu’on lui porte en sera la principale variable. Je pense que c’est un romantique, cherchant l’amour dont il est privé voire qu’il a perdu. Impossible d’en savoir plus sans réveiller de nouvelles douleurs, ce que je ne ferais pas. L’explication quand aux habitudes végétales et l’encouragement quant à ses aptitudes semblent satisfaire le lupus. Tout comme ma mise en mouvement, qu’il suit docilement.

« Parfait alors merci et non je ne vais pas revenir ici seul, mais j’espère bien qu'un jour, on va se revoir tout de même. Tu m’as beaucoup aidé, merci. »

Je ne fais pas de faux pas à cette déclaration mais mon pied se fige tout de même un instant. Qu’il ne compte pas revenir à New Eden me va, qu’il ne compte pas y revenir seul beaucoup moins ! Je n’aide pas les humains pour qu’ils m’en ramènent d’autres… pourquoi suis-je la seule à comprendre cela ? Je n’aime pas les humains, pourquoi continuent-ils de s’accrocher à moi comme des bogues ? La réponse est évidente, parce que je peux leur apporter quelque chose, mais la question est rhétorique et n’est pas posée de toute façon. Les questions apportent des problèmes mais si je ne les pose que dans ma tête ils ne devraient pas en sortir. Peut-être est-ce pour cela que je suis considérée comme folle… Dans tous les cas, je n’ai pas la moindre idée de quoi répondre à ces remerciements boomerang. Grâce à cette belle initiative, le silence se fait entre nous. Je ne sais pas pour Derek mais je le trouve gênant. Heureusement, ma question qui n’en est pas une trouve une réponse qui en est bien une : il voit dans le noir. Super, car je ne suis pas une lumière.

Silence.

On marche.

Silence.

D’ordinaire, j’apprécie ce calme.

On marche.

Passée la Lisière et les lianes tropicales qui descendent des feuillis amassés, New Eden devient plus accueillant. Les espaces autrefois entretenus du parc sont revenus à l’état sauvage et la forêt que j’y ai fait pousser mêle feuillus, conifères et arbres tropicaux. Les premiers dorment en cette période, leurs feuilles depuis longtemps tombées au sol, tandis que les seconds sont aussi verts que dans leurs zones d’origine. Les troisièmes s’adaptent bon gré mal gré, profitant des ressources de leurs voisins via les réseaux racinaires souterrains et conservant leurs feuilles malgré le froid. A l’exception des arbres feuillis déjà présents dans l’ancien Flushing Meadows-Corona Park, tous les autres sont mes enfants ; hybrides du fait, porteurs tant de mes gènes que d’un mélange adapté à leur survie citadine. D’où la survivance des arbres d’aspect tropical, frères des conifères eux-mêmes plus adaptés que leurs ancêtres des forêts d’altitude. Le tapis vert endormi des plantes plus basses voient son épaisseur varier çà et là fonction des trouées dans la canopée au-dessus de nos têtes, laissant des chemins naturels entre les arbres. Malgré la fraicheur saisonnière, les fongicides relâchés par les arbres éveillés procurent cette stimulation du système immunitaire tandis que l’oxygène relâché offre un air de bonne qualité. En un mot comme en cent, c’est aussi agréable de se promener ici que dans une forêt naturelle. C’est vivifiant, et je ne parle pas du froid. Lui m’engourdie toujours comme il le fait de mes enfants. Vivement le printemps.

Parmi les racines, je finis par marcher sur les restes du béton qui formait autrefois l’Avenue du Progrès ; guère plus qu’un chemin de promenade citadin, que les arbres ont eu tôt fait de fracturer par au-dessous. Les terrains de sport autrefois à proximité ont également disparu, ne laissant plus aucun souvenir cette fois, à l’inverse de la Fontaine des Planètes. L’étendue d’eau fait plus d’une cinquantaine de mètres de rayon et est entourée de la Promenade de l’Industrie comme de barrières très appréciées des mouettes. Le coin est bruyant en été, lorsque ces dernières et les canards viennent faire leurs vies dans le point d’eau. C’est plus calme en hiver, même si les oiseaux marins ne sont jamais bien loin. Sans doute chassent-ils plus au sud, là où il y a des poissons.

Le sud, c’est la direction que l’on prend. On ne tarde pas à voir la Van Wyck Express, une cinq ou six voies, passer au-dessus de nos têtes et des cimes des arbres. L’autoroute est cependant toute aussi silencieuse que le parc, n’étant plus réellement accessible depuis que j’ai pris le contrôle de celui-ci. L’air et les sons en sont d’autant plus agréables et elle n’a plus d’utilité dans une zone de non-droit comme la nôtre, devant bénéficier de blocages aux niveaux où elle traverse la Frontière de Mutant Town. Nous allons sous les échangeurs du croisement entre cette route nord-sud et l’est-ouest, qui sépare mon parc en deux et a été d’autant plus attaquée par les racines et les arbres que j’ai souhaité me débarrasser des trop nombreuses voies de circulation bétonnées. Le Meadow Lake Bridge continue de les surplomber un peu plus loin mais les traces de la Long Island Express sont toutes aussi ténues que celle de l’Avenue du Progrès. Nous n’allons pas par là-bas cependant, notre destination à peine au sud des échangeurs suscités.

World’s Faire station. Ouverte pour seulement dix neufs mois entre le 30 avril 1939 et le 28 octobre 1940, elle était à l’époque le terminus de World’s Faire Line. Bien qu’elle ait été fermée et démolie, ses ruines ont servi de terrain d’expression de street art d’abord illégalement puis légalement et ses tunnels ont été réutilisés pour l’IND Queens Boulevard. Il est ainsi possible, en plus du dépôt de train de Jamaica Yard Facility au sud de mon territoire, et en l’état de celui-ci, de joindre par des tunnels désaffecté la station de Forest Hills-71Avenue. Une fois les grilles depuis longtemps forcées franchies, on descend des escaliers en ruine vers les restes sombres de deux voies entourées de trois plateformes, les murs portant des dessins et des tags qu’il m’est impossible de voir dans le noir. Habituée à l’aveuglement par mes emplois de l’avatar, lequel nous accompagne toujours, et aidée par la surabondance de racines, je m’y dirige sans trop de mal. Cela ne m’empêche pas d’apprécier le soutien des murs poussiéreux et rugueux comme de déprécier l’odeur de renfermée qui souffle lors des échanges d’air avec l’extérieur.

Une fois arrivée en bas, je descends agilement jusque sur les voix. Evidemment, je fais très attention à tâter du pied là où je vais par anticipation d’une mauvaise chute et d’une galanterie de la part de Derek. Malgré le temps passé à se côtoyer, je ne lui fais toujours pas assez confiance pour retenir les poisons naturellement présents sur ma peau ; un accident serait trop vite arrivé s’il venait à vouloir m’aider. Cette réflexion faite, j’hésite : ledit accident entrainerait des complications non souhaitables pour de nombreuses raisons. Le problème étant que, si je n’étais déjà pas sereine lorsque nous étions à la lumière du jour, je le suis encore moins ici. Ses sens lui confèrent l’avantage et le bon sens me dit que c’est l’endroit parfait pour m’attaquer ; ou en tout cas le moins pire de tout New Eden. Je prends donc une inspiration stressée et le regrette dans un même mouvement à cause de la poussière. Trois quintes de toux plus tard, je m’assieds sur le rebord des voies et finis le chemin sur le cul afin de ne pas y atterrir.

« Tu t’en sors ? »

Je regrette immédiatement d’avoir ouvert la bouche : les questions apportent des problèmes.
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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptySam 3 Avr - 6:42

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Je marchais encore et encore tout en regardant autour de moi, ce paysage parfois étrange et parfois magnifique. C’était bon se promener ici malgré le froid du printemps, celui-ci ne m'affecte pas vraiment, je devrais dire vu ce que je portais et mes gênes de loup. Après quelques minutes voilà un restant de béton sous nos pieds, je soupire aussitôt légèrement en me rappelant ce qui était là autre fois. J’aimais bien tout ce que je voyais autour de moi, cela faisait changement de ce que je voyais habituellement. Après quelques autres minutes, je regarde longuement l’autoroute. Je la suis aussitôt vers les échangeurs pour ensuite regarder autour de moi, me rappelant le passé ici dans ce lieu. Je la suis aussitôt jusqu'aux grilles pour ensuite descendre ce qui restait des escaliers, cela n’était pas si facile, je dirais bien. Enfin, nous étions arrivés dans l'endroit que nous voulions, c'est enfin dans ce lieu que je devais faire appel à ma vue de loup. Je marchais comme je pouvais sur les racines cela allait plutôt bien pour ma part. Je n'aimais pas trop l’odeur, mais je devais m’y faire pour le moment visiblement.

Je la suis encore pour ensuite sauter pour la rejoindre jusqu’aux voies. Je regarde autour de moi et je souris légèrement. Je pouvais bien attaquer celle-ci à côté de moi, mais je ne le ferais pas. Mais oui cela était un bel endroit pour surprendre des personnes, j'allais bien retenir ce lieu au cas. C’était vraiment tranquille et grand comme lieu également. Après quelques minutes, je sens aussitôt la poussière me monter au nez également, je viens aussitôt frotter légèrement celui-ci. Au loin, j’aperçois aussitôt celle-ci au sol, je m’approche alors d’elle tranquillement. Oui, je m’en sortais tout de même assez bien, mais visiblement, mieux que celle-ci par contre.

Oui, je m’en sors plutôt bien, je devrais dire, j'aime bien cet endroit malgré l’odeur et la poussière…

Une fois auprès d’elle, je viens aussitôt me mettre contre un mur et je regarde longuement, droit devant moi. Je devais me reposer un peu, je dirais pour ensuite retourner enfin chez moi. Je me regarde longuement d’un coup pour aussitôt grimacer légèrement, j’avais aussitôt légèrement, mal après ce gros effort tout de même, mais je n’en fis pas de cas après tout, je devais m’habituer tout de même. Je me demandais ce qu’elle faisait ainsi au sol, je finis aussitôt par la regarder pour ensuite la regarder longuement surtout de moi. Je sentais soudainement que mon loup voulait marquer son territoire ici, mais je devrais attendre, je crois bien.

Cela peut être également bien effrayant comme endroit...

Je viens aussitôt me mettre à genoux au sol pour aussitôt faire face au mur. Je viens du même coup regarder rapidement mes cicatrices. Elle ne devait pas se rendre ici souvent, je crois bien. Je viens aussitôt passer une main sur le mur pour ensuite frémir légèrement d’un coup. Je me demandais bien si elle était venue ici plusieurs fois avec d’autres mutants comme moi.



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MessageSujet: Re: Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor}   Aconitum Lycoctonum {Derek Taylor} EmptyLun 12 Avr - 14:39

Aconitum lycoctonum

A ma suite, Derek continue de détailler les alentours avec un intérêt qui me fait dire que je pourrais, potentiellement, être une meilleure guide touristique en les expliquant à haute voix. Une prochaine fois peut-être, puisque c’est envisagé… Qu’importe, notre silencieuse avance est efficace et mes inquiétudes semblent infondées. Dans le noir, il m’est impossible de voir la progression du Lupus et les bruits qu’il fait continuent de me perdre. D’où ma question, immédiatement regrettée. D’où sa réponse, qui me fait arrêter de respirer.

Il s’en sort plutôt bien. Il est proche. Il aime bien cet endroit malgré l’odeur et la poussière. Il est proche. Il est à côté.

« De quoi regretter l’odeur et la chaleur humaine, ironise-je sur l’odeur et la poussière. J’ignore s’il y en aura à la prochaine station de métro. Si tel n’est pas le cas, il faudra que tu suives les lignes vers le nord-est, il me semble, pour te rapprocher de Manhattan. Ne sors pas des stations tant qu’il n’y a pas d’humains dans celles-ci. »

Je préciserai bien de vérifier que les humains ne sont pas des réfugiés, des communautés mutantes ayant dû s’établir sous terre dans les zones les plus dévastées, ou encore de faire attention si la ligne de métro est encore en service… mais cela me semble tenir de l’instinct de survie et du bon sens. Evidemment, le bon sens est débattable et l’instinct de survie pas forcément très présent mais bon. Derek a réussi à survive dans Mutant Town, malgré la temporaire faiblesse qu’il a manifestée chez moi. Il devrait s’en sortir à nouveau.

Même si c’est effrayant.

« Dixit celui qui n’y avance pas à l’aveuglette. »

Ma voix laisse transpirer amusement et confiance en soi, deux choses que je n’ai pas actuellement. Cela étant, le bluff comme la réplique me semblent appropriés. Nous sommes encore chez moi et je suis encore, sensément, maîtresse des lieux. Il y a également suffisamment de racines pour me venir en aide au besoin.

Les pieds sur les cadavériques planches de bois des rails, je tâche de me mettre parallèle à la ligne alors que Derek recommence ses étranges bruits. J’ignore toujours comment les interpréter et, quoi que sur mes gardes, fais ce que j’ai appris à faire face à eux. Attendre.

Je finis par tendre la main en direction, si ma mémoire de la carte est bonne, du sud-est.

« Tu devrais avoir un ou deux kilomètres de voies désaffectées jusqu’à la station de Forest Hills – 71e Avenue. Là-bas, il y a deux ou trois lignes de métro qui ont été coupées avec Mutant Town. En suivant vers le nord-est, tu te rapprocheras de Manhattan. »

Donc le la Frontière de Mutant Town qui, il me semble, ne s’étant que sur terre. J’ignore comment font les réseaux criminels pour aller et venir mais je pense que les lignes désaffectées de métro sont une bonne base, éventuellement accompagnée de la sempiternelle corruption. J’ignore également jusqu’à quelles stations s’étend Mutant Town ainsi je n’ajoute rien à ce sujet. Comme dit précédemment, croiser des gens devrait répondre à cette question ; et apporter des problèmes si elle est posée ainsi.

« J’ai demandé à mes plantes de te laisser passer. Tu ne devrais donc avoir aucune encombre végétale. Pour ma part, je n’irais pas plus loin. »

Je continuerai de le suivre par l’écoute mais un aller-retour dans des tunnels désaffectés, même envahis de racines et de Ligamen cavernicole, ne me tente pas réellement. Voire pas du tout. La surface et le soleil me conviennent bien mieux au teint.

« Si jamais tu as besoin d’aide, cries-le. Rose devrait pouvoir t’atteindre. Sinon… »

Cette rencontre aura été étrange. Cela étant, je préfère de l’étrange que de la violence. Malgré les prédispositions faites par l’armée, la pègre et Mutant Town, Derek n’était pas violent. Avec ses comportements lupins, il était encore plus distant de moi que les humains lambdas mais je peux comprendre la faiblesse qu’il a ressenti. Sa force reviendra, ce qui sera une bonne chose pour lui et peut-être une mauvaise chose pour d’autres. Lui aussi espère revenir, ici. Je ne sais quoi en penser. Contrairement aux Orphelins dont le départ est volontaire, je ne peux pas lui reprocher d’être parti pour refuser de l’accueillir de nouveau ; d’autant que, me connaissant, je le ferais malgré un abandon. Parfois, souvent, je me fatigue moi-même. Qu’importe, cependant.

« Je pense que c’est un aurevoir. »
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