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 Un ptit coin de paradis (pv Neil)

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Erl Linden


Erl Linden

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MessageSujet: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptySam 17 Avr - 14:42

Mutant town, un sacré quartier il faut l’avouer. En fait le plus dur n’est pas de traverser la frontière, passer par le territoire d’Ivy a facilité les choses et c’est dans une aurore relativement faiblarde que Linden entre dans la ville des mutants. Les premières impressions sont beaucoup moins mauvaises qu’il ne l’avait espérer. Si on ne fait pas trop attention aux quelques ruines dans la périphérie le reste ressemble étrangement à une ville normale. Beaucoup ne sont pas partie et la vie reprends son court, peu à peu. D’un geste sur son flanc gauche il vérifie que son .44 est toujours à sa ceinture et continu son périple. Il lui fait quelques heures pour faire le tour à pas mesuré de ce nouveau royaume et il faut avouer que par certains côtés ce n’est pas si jolie ni si moche.

Un des quartier de la ville semble beaucoup plus préserver que les autres, sous les arbres qui sont encore présent dans la rue certaines boutiques ouvrent et les drugstores laisse s’illuminer leur enseigne. Le tout forme un mélange assez curieux d’hommes et de femmes, mutant ou non, qui continuent leur vie comme si de rien n’était ou presque. Linden regarde à droite, à gauche et traverse la rue même si très peu d’automobiles y passent. D’un geste leste il ouvre la porte à simple battant de la brasserie la plus proche. Enfin les européens appelleraient cela une brasserie mais le café est mauvais et la nourriture est à peine meilleure. Comme à son habitude le vieil allemand ne retire pas sa veste et s’assoit sur un des trépieds qui longe le comptoir en inox brillant. Sur sa droite un journal, visiblement fait maison qui est sensé recensé ce qui se passe dans Mutant Town. Une serveuse d’un âge certain, aux pupilles de félins vient le voir dans une tenue toute traditionnelle de ce genre d’établissement et pose une tasse devant lui avant de la remplir d’un liquide clair. Sans vraiment regarder la serveuse l’allemand tourne ses pages et lance d’un ton un peu détaché.

« Il est un peu clair votre café. »

Le torrent de liquide s’estompe alors que la verseuse se redresse et un chiffon vient fouetter l’épaule du colosse sans aucune autre forme de procès.

« Si vous êtes pas content je vous suggère d’aller un peu plus à l’ouest, il n’y a même pas de café là bas. »

Le journal est plié et laissé négligemment sur le coté alors que l’allemand se redresse et plonge sa main gauche dans sa veste pour en sortir une flasque. Ses yeux rencontrent ceux de la femme en face de lui et il faut avouer que cela fait quelque chose.

« J’ai remarqué l’état du reste de la ville merci mais non merci. »

Négligemment il verse une partie du liquide dans sa tasse pour en mettre le contenu à niveau et revisse le bouchon. Une belle flasque argenté recouverte de cuir et ou est frappé les armes d’une panzer division, un trident, mais ça personne ne peut le remarquer. Sans attendre vraiment une quelconque réponse et voyant que le dinner est plutôt vide Erl en profite pour embrayer et pose la flasque sur le comptoir, au cas ou. Alors que la serveuse est intrigué par l’objet et le détaille la voix grave de l’allemand la tire de ses pensées.

« Comment vous expliquez que cette partie de la ville est beaucoup plus préservé que les autres ? Pourtant il n’y a aucune raison pour cela et si j’étais un pillard je m’empresserai de venir chercher le peu de café qu’il vous reste. »

Revenant dans ses yeux il porte la tasse à ses lèvres et ne grimace même pas quand la vodka lui brûle l’œsophage. Au moins le goût du café est couvert. Reprenant son chiffon et nettoyant machinalement le comptoir alors que la tasse est en l’air la serveuse reprends.

« Z’êtes pas du coin vous. Ici nous sommes en sécurité, on a un ange gardien qui veille. »


Reprenant une gorgée de café l’allemand paraît un moment interdit mais cela ne l’empêche pas de la couper allègrement dans son discours.

« Un ange gardien ? J’ignorais que de tels êtres existaient. »


Alors que l’allemand finissait ses mots la douce clochette qui accompagne l’arrivée d’un client dans l’établissement retentit. La serveuse ne semble plus avoir d’yeux que pour le nouveau venu et laisse instantanément le vieux balafré à son café.

« Alors Neil ? Comme d’habitude ? »
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Neil Rasmussen

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Neil Rasmussen

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MessageSujet: Re: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptyMar 27 Avr - 0:17

Je ne sais plus ce qu’il se passe dans le monde en général ni même à New-York. Ici, il est possible d’être coupés de tout et ça me va bien. J’entends des bribes par-ci par-là, mais je me fiche assez des débats politiques sur ce qu’il faudrait faire des nouveaux mutés, ils peuvent voter ou décider ce qu’ils veulent, ce qui importe est de garder la frontière, de le faire comprendre que, tant que nous sommes-là, ils ne pourront pas entrer, tant qu’ils n’accepteront pas nos conditions, ils ne pourront pas pacifier toute la ville. Je reste en contact avec les principaux leaders de quartier. Je ne suis pas spécifiquement aux frontières, mais on peut m’appeler si des renforts sont nécessaires. Pour l’instant, tout est assez calme. Les autorités de la ville ont bien compris qu’elles ne pourraient pas résoudre le problème par une attaque frontale au risque de provoquer des centaines de morts parmi les civils. Donc, je m’occupe essentiellement de mon quartier et il y a toujours des histoires à régler. Le système qui s’est mis tout seul en place a quelque chose d’assez médiéval. Au début, les gens du quartier que je connaissais ont commencé à se réunir autour de moi, parce qu’ils me savaient plutôt fort. Ils me soupçonnaient déjà à l’époque d’avoir un genre de mutation qui augmentait mes capacités. J’avais fait de mon mieux pour le cacher, mais il était clair quand je choppais un mec que j’arrivais à l’immobiliser sans le moindre effort. Vu le chaos ambiant, j’ai pu leur dire que c’était vrai, sans rien préciser d’autres. Je connaissais déjà pas mal de types qu’on pourrait qualifier de « voyous » mais qui étaient de bons gars en dehors de leurs combines pour vivre hors système. On s’est rapidement organisés en voyant ce qui se passait, pour rassembler les nouveaux mutés utiles à la protection du coin, et aussi pour gérer les problèmes de mutation non-maîtrisées, puis recruter, évidemment. En quelques mois, un genre de système presque médiéval s’est mis en place. Le groupe de « protecteurs » s’est installé dans un ancien établissement communal pour faire une veille permanente. N’importe qui peut nous trouver et signaler le problème et, sans lois administratives, avec des gens qui veulent abuser de leurs pouvoirs, des problèmes, il y en a des tas.

Je crois que nous sommes la zone qui a le mieux géré l’arrivée de ce « nouveau monde », et, c’est pas du tout pour me vanter, mais c’est en grande partie grâce à moi, pour une raison toute simple en premier lieu, c’est que contrairement à ailleurs, ils avaient un type avec un pouvoir puissant et déjà maîtrisé qui n’avait pas l’intention de l’utiliser pour écraser tout le monde. Je refuse aussi toutes les magouilles qui se mettent en place pour profiter de la situation, les petites organisations mafieuses qui imposent des taxes aux habitants contre leur protection. On ne réclame rien. Les gens d’ici ont déjà pas de gros moyens, c’est bête de chercher à les écraser encore plus et puis, généralement, ils savent se montrer généreux sans qu’on leur demande rien. Ça va pas me rendre plus riche mais j’ai pas franchement envie de réfléchir à plus tard. Je gère au jour le jour. Aujourd’hui, il fait beau, et je suis sorti assez tôt en attendant qu’il se passe un truc. Il se passera toujours un truc. Il suffit d’attendre. Et, en attendant, justement, je fais un tour dans la brasserie du coin, celle qu’on aide à s’approvisionner de temps en temps en escortant les livreurs. Ça n’a pas toujours été facile de convaincre les entreprises de continuer à livrer, mais on a trouvé les gars pour le faire eux-mêmes et on s’organise contre les pillages. On apprend toujours de nouveaux trucs dans les bars, surtout quand on discute avec la barmaid à qui tout le monde a toujours un truc à dire, surtout quand on se connaît un peu tous les uns les autres. Vu l’heure, c’est pas encore la foule, mais il y a déjà un type au bar, et un type bizarre, que j’ai jamais croisé. Je m’approche en le scrutant du regard. J’ai un vieux sweet rouge à la couleur un peu passée et une capuche encore sur la tête, mais Tania, la fille au bar, me reconnaît tout de suite. Elle me voit souvent, en même temps, que ce soit pendant les livraisons ou pour venir boire un coup. Ma paie, c’est juste d’avoir des bières à l’œil, mais ça me va très bien. Je croise mes bras sur le comptoir, pas trop loin du grand type, et je lui réponds un vague
« Ouais » en levant ma capuche.

En attendant mon verre, mon regard est attiré par un objet qui n’a rien d’un verre, posé sur le comptoir. Un objet qui n’a donc rien à faire ici, à priori. Une vieille flasque avec un genre de trident dessus. C’est bizarre d’exhiber ça par ici. Des gens pourraient se dire que c’est ancien et qu’il y a moyen que ça vaille pas mal. Le gars se montre à l’aise, même s’il n’est pas du coin. J’aime pas trop ça, on sait jamais quel genre de problèmes ça peut annoncer. Je me retourne donc directement vers lui et je lui lance d’une voix tranquille :

– Salut. J’ai pas trop l’habitude de voir des têtes inconnues ici, tu viens d’où ?

J’ai jamais été doué pour mettre des formes, ça m’ennuie. Puis, personne n’a le temps avec ça ici. Je veux savoir si le type n’est pas quelqu’un de louche et avoir ma réponse vite. Tania pose une choppe devant moi et se recule très légèrement, avec l’expression de celle qui s’attendait à ce que je dise un truc et qui brûle de savoir comment les choses vont se passer. Je ne prends pas le verre de suite. J’ai pas vraiment soif en vrai, c’est juste… histoire de passer le temps.
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Erl Linden


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MessageSujet: Re: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptyMar 21 Sep - 20:04

Il faut reconnaître que l’homme qui vient d’entrer est sacrément observateur, n’importe qui aurait remarqué que Linden ne venait pas d’ici et qu’il venait seulement d’arriver. Prenant en main sa tasse il ne répond pas de suite et laisse le liquide légèrement alcoolisé lui brûler l’oesophage et grogne légèrement après avoir dégluttis. Sans vraiment regarder il allume une cigarette sous l’oeil de la serveuse qui lui indique sans un mot que rien ne l’en empêche et pose son briquet orné d’un aigle à coté de sa flasque.

« En effet, je suis pas du coin. Je viens d’arriver en ville et je me disais que c’était plutôt chouette. »

Une réponse qui n’en était pas tout à fait une même si l’accent germanique un peu plus poussé qu’il ne l’est véritablement ne laisse aucun doute sur les origines du personnel. Il ne fait pas vraiment touriste. La lourde veste de cuir qui cache ses flancs semble épaisse et les larges épaules qui couronne le comptoir ne sont pas des plus encourageante. Il n’empêche que le regard gris respire d’une expression de quiétude, cet homme ne veut de mal à personne et cela ne fait aucun doute. Il remue un peu sur son trépied et se tourne complètement vers le jeune homme qui, même si il a l’air frêle, ne semble pas être de ceux qu’il faut sous-estimer.

« Je suis arrivé sur New-York il y a peu. C’est la première fois que je viens ici. Si cette situation m’intrigue il me semble que je pourrais éventuellement y faire ma part. Pour le moment je ne fait qu’observer. »

L’honnêté de l’allemand était presque désarmante. Il ne semblait ne rien craindre même si il pouvait potentiellement être en territoire ennemi. Néanmoins il ne semblait pas belliqueu. Calme et mesuré il buvait tranquillement son café sans quitter des yeux le jeune qui semblait beaucoup trop propre sur lui pour être parfaitement honnête. Rien n’allait dans le bon sens et il était parfaitement bizarre que ce bar soit totalement vide à cette heure alors que deux cafetières ronronnaient derrière la serveuse. Linden n’était pas un imbécile et il savait parfaitement que si personne n’était rentré c’était bien à cause de lui.
Dehors le vent emportait quelques feuilles d’un journal trop vieux et trop abîmer pour être lu alors qu’aucune âme ne progressait plus dans cette partie de la ville. Depuis que ce jeune homme était entré le temps semblait s’être arrêté et ça ne lui disait rien qui vaille. Tapottant la cigarette pour en faire tomber la cendre le vieil allemand repoussa la tasse désormais vide et croisa les bras en gardant la cigarette entre son majeur et son annulaire, son index apparaissant raccourci.

« Et toi Sohn qu’est ce que tu fais ici dans ce bar parfaitement désert alors que toute ta ville s’est endormie soudainement ? »

La question n’était pas anodine et puait à plein nez le sous entendu. Sous le cuir épais de la veste une crosse se laissait deviner. Non Erl n’était pas venu pour foutre le boxon mais il était parfaitement capable de se défendre malgré le fait qu’il ignorait parfaitement contre quoi.

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Neil Rasmussen

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MessageSujet: Re: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptyMer 2 Fév - 0:11

L’inconnu me fait le numéro du mec assuré. Il ne me répond pas tout de suite, prend une gorgée, s’allume une cigarette, le tout avec une lenteur calculée. Je me demande s’il est venu ici volontairement, s’il cherche précisément à me provoquer. Ça ne me plaît pas trop mais j’attends. Je le laisse placer son « personnage » si ça l’amuse de faire comme ça, aucune raison de s’emporter pour le moment. Il finit par me confirmer ne pas être du coin. Son accent germanique en apporte même la preuve. Et il se montre insouciant, comme s’il ne venait pas du tout de débarquer dans une partie de la ville à moitié en ruine et à laquelle il est normalement difficile d’accéder. Je fronce légèrement les sourcils. L’étranger n’a pas l’air de s’en inquiéter. Il est potentiellement très puissant. Il a peut-être des contacts puissants dans l’autre cas, qui lui ont permis d’entrer ici. Je redouble de vigilance. C’est le genre de situation où tout peut arriver en un dixième de seconde. La conversation est anormalement tranquille et je me demande où est le piège. Non loin, Tania semble aussi retenir son souffle. Elle voit qu’un truc ne va pas. Elle se rapproche l’air de rien de la porte derrière le bar, au cas où quelque chose se mettait à déraper sans prévenir.

Il poursuit son explication en disant être nouveau à New-York tout court, pas juste dans le quartier. Au moins il ne faut pas trop insister pour le faire parler. Il a l’air d’en avoir envie, et je me demande justement ce que ça peut cacher. Alors, comme ça, il viendrait seulement zoner ? Je ne retiens pas un sourire en coin moitié sceptique, moitié amusé. A l’entendre, il aurait sauté dans le premier avion pour débarquer dans ce qui est devenu le coin le plus dangereux du monde juste pour « observer ». Il sait que c’est absurde. Il veut me provoquer.

- Les gens d’ici n’aiment pas être observés, tu vas t'attirer des problèmes.

Je réponds sur un ton neutre, en prenant une gorgée à mon tour. Simple mise en garde, conseil d’ami. C’est ce que je fais toujours avec ceux qui menacent l’ordre du territoire sans menacer directement. J’attends un peu plus de précision, je m’assure qu’ils aient bien compris la situation dans laquelle ils se trouvent avant de décider d’avoir un discours plus explicite. Je veux lui demander de m’en dire un peu plus sur ce qu’il cherche par ici, mais il me devance en me demandant ce que je fais, moi, dans ce bar « vide ». Je regarde les alentours. Le peu de clients a filé en douce. Je souffle, un peu blasé, soudain. C’était pas forcément mon but de mettre une sale ambiance, mais les gens savent qu’il vaut mieux se barrer dès qu’une rencontre a des risques de chauffer. L’allemand me fait comprendre qu’il a bien saisi mon rôle ici, bien qu’il extrapole un peu, il parle de « ma » ville.

- Rien de particulier. J’ai eu envie d’une bière, et je suis venu. – Mon regard devient, un instant, plus insolent. Je me reprends pour faire une mise au point plus sérieuse ceci dit. – C’est pas « ma » ville. J’habite juste pas loin et les gens se méfient des nouveaux, c’est comme ça. T’as l’air à l’aise, et ils ne savent pas ce qui va leur tomber dessus. En général, les nouveaux venus trop à l’aise, ça cache un mutant puissant et ça prépare une scène de chaos. Personne est fan.

Je prononce ces mots tout en fixant l’arme qui semble se cacher sous sa veste. Juste une arme, pas le plus inquiétant, mais on ne sait jamais. Certains peuvent mettre une énergie puissante dans un simple couteau rouillé. Je reste tranquille ceci dit, vigilant mais pas inquiet. Je ne pense pas qu’un mutant puissant au point de me mettre en difficulté perdrait son temps à ce genre de jeu. Ce serait pas une raison pour tout casser, ceci dit, dans le seul bar qui tient à peu près debout pas loin de chez moi.
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Erl Linden


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MessageSujet: Re: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptyMer 17 Aoû - 2:15

Le jeune homme est insolent, arrogant, sûr de sa force et ouvert à la discussion cela ne fait aucun doute. Cela rassure Linden, il ne veut pas être responsable d’un accès de violence ici. Il n’a pas menti et même si il n’est pas dans la même cour que ces gens il veut tout de même apporter sa pierre à l’édifice. Après les paroles du jeune homme un voile passe sur les yeux gris de l’allemand. Ce genre de nuage qui garde en lui le Foudre de Zeus et les eaux de Neptune, le genre de nuage chargé de souvenirs, de violences et de haines, malgré le demi sourire il se devine et se dessine dans ces prunelles grises passées par le temps. Les plis de la quarantaine se creusent, s’étire, se tassent comme si cent printemps avaient labourés la terre avant qu’une autre centaine d’hivers la rende stérile. Le ciel gris ne transpirait pas la colère de Jupiter mais la volonté de conserver cette sainte colère pour la garder en mémoire. La seconde d’après tout avait disparu, le quadragénaire à coté semblait tout à fait normal. La voix caverneuse habitué à la cigarette et à l’alcool se réverbérait contre les murs, se voulant plus amicale.

« Si le savoir est le pouvoir alors je suis puissant. Néanmoins, freund, vous n’avez rien à craindre de moi. »

Regardant face à lui il termine son « café » d’un trait et laisse apparaître un sourire relativement satisfait. La cicatrice sur sa joue gauche s’étire sans se rompre mais laisse un aspect presque décharné à son visage alors qu’il fait signe à la serveuse.

« Vous vouliez une bière, laissez moi vous l’offrir. Deux bières s’il vous plaît Mademoiselle. »

La serveuse, coincé au fond de son bar hésite un petit instant et après un regard vers le jeune se décide à prendre son courage à deux mains et se rapproche des tireuses. Le vieux lui jette un regard distrait au liquide couleur de soleil qui glisse dans les choppes avant de revenir vers son interlocuteur. Après avoir écrasé sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet il en rallume une avant de présenter le paquet sur lequel trône son briquet au jeune homme à sa gauche.

« Vous avez raison sur un point, je suis un mutant et ce serait tout à fait idiot de la nier dans un contexte comme le nôtre actuellement. En revanche vous vous trompez si vous pensez que je veux votre malheur d’une manière ou d’une autre. Pour arriver jusqu’ici j’ai du me démettre d’une jeune femme absolument charmante qui m’a menacer de faire de moi du compost, autant vous dire que ma détermination n’a d’égale que votre furieuse envie de si bon matin. »


Il se tourne vers la serveuse pour la remercier d’un signe de tête et plonge la main dans sa poche pour en sortir un billet de banque illustré de McKinley, 25ème président des États-Unis et où le chiffre 500 parade au dessus de la date d’édition, 1934. La voix détachée de Erl vient briser le silence d’étonnement des yeux de félins qui scrutent le billet de long en large.

« Naturellement, gardez la monnaie. »

Le détail n’a pas pu échapper au jeune homme et avant une quelconque prise de décision de sa part le vieil allemand saisit son .44 et le pose sur le comptoir après l’avoir pris par le canon. L’autre détail qui n’a pas pu échapper au jeune homme c’est le svastika sur lequel repose l’aigle du briquet. N’importe qui aurait pu comprendre que l’arme sur le comptoir était tout à fait inoffensive.

« Je suis juste venu discuter, croyez moi ou pas ce n’est pas mon problème. »

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Neil Rasmussen

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MessageSujet: Re: Un ptit coin de paradis (pv Neil)   Un ptit coin de paradis (pv Neil) EmptyJeu 22 Sep - 23:22

Les gens n’aiment pas être découverts. Si je suppose juste en affirmant que notre nouvel arrivant est un mutant puissant à la recherche de problèmes, je suis à peu près sûr d’en provoquer dans la minute qui suit. Je le sais. Je m’en fiche. Je n’aime pas perdre mon temps. Ça permet d’éviter les ambiguïtés. S’il doit y avoir de la bagarre, une clarification des rapports de force dans la zone, autant le faire de suite. Les clients du bar doivent me connaître à force. C’est pour ça qu’ils se sont barrés direct. C’est pour ça aussi que Tania est prête à filer. Je crois que je n’avais pas encore pris la mesure de la peur que je pouvais inspirer aux gens ici. Je ne comprendrai jamais pourquoi ça finit toujours de cette façon. Si les trucs partent en vrille, c’est pas ma faute.  

L’allemand semble sur le point de faire quelque chose, mais il choisit finalement l’apaisement. Tout le monde peut se détendre, surtout Tania. Moi, je n’ai pas vraiment changé d’attitude. Je n’étais pas particulièrement tendu, et je ne perds jamais ma vigilance. Donc, à l’entendre il serait plus « savant » que puissant, et je ne devrais pas le craindre. Je me permets d’en douter. Ça m’arrache un léger sourire en coin. Une personne étrangère, au visage marqué de cicatrices et qui prétend savoir pas mal de choses me semble, au contraire, toujours aussi suspecte.

Je ne sais pas s’il met une nouvelle stratégie en place mais il décide de donner dans la camaraderie en m’offrant à boire. Côté bière, j’étais déjà servi, mais allez, je vais me prêter à ce petit jeu. Rien d’autre à faire de toute façon. Je termine mon verre d’une longue gorgée et la pose sur le comptoir avec un regard à Tania pour l’encourager à nous servir. Le type se rallume une autre cigarette, avec ce vieux briquet qu’il semble vouloir mettre en évidence. Je crois qu’il y a un symbole nazi dessus. Ouais, c’est carrément ça, l’aigle avec la croix entre les pattes. Du coup ça veut dire quoi si j’accepte la clope qu’il me tend ? Que si je commence pas à m’énerver sur ses idées potentiellement fascistes, je peux être un pote ? Je prends une cigarette dans le paquet pendant qu’il m’explique son histoire de femme laissée sur la touche pour son voyage et sa détermination, même si je ne vois pas trop à quoi elle se rapporte. Juste observer ? Ça semble léger.

J’attrape le briquet pour allumer une cigarette. Tania regarde l’objet avec méfiance. Elle reste encore plus interdite devant le vieux papier que lui tend l’allemand pour payer. C’est bien du dollar, mais genre très vieux. Plus en circulation depuis bien avant nos naissances, c’est sûr.

- Euh, ça vaut toujours quelque chose ça ? demande Tania, le regard tourné vers moi.
Pourquoi est-ce que j’aurais une réponse à ce genre de trucs ? Je vois pas pourquoi je serai plus apte à répondre que celle qui lui a donné l’argent.

- J’en sais rien. Et, toi, l’Allemand, t’en sais quelque chose ? Qu’est-ce que tu fiches avec des papiers aussi datés dans les poches ?

Comme il me dit qu’il veut discuter, je lui rend son briquet que j’avais gardé en main.

- Je suppose que tu as conscience que la discussion va être compliquée avec pas mal de monde si tu tiens à ce qu’on remarque ce genre de trucs, sauf si c’est une sorte de signe de ralliement pour des individus précis.

Je prends ma bière et l’invite à trinquer. Je continue de penser que des trucs collent pas. Après, discuter en buvant des coups, moi ça me va. Je suis pas contre la discussion, ni contre la bagarre. Je prends ce qu’on me donne, j’essaye pas de faire dans le compliqué.
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